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Le Conseil d’Etat confirme la dissolution de l’UN

Le Conseil d’Etat a confirmé, jeudi à Libreville, la dissolution de l’Union nationale (UN, opposition) suite au recours introduit par le président cette formation politique, Zacharie Myboto, donnant de facto raison au ministère de l’Intérieur qui avait prononcé la dissolution du parti après l’auto proclamation, le 25 janvier 2011, de son secrétaire exécutif, André Mba Obame comme président de la République.

La juridiction s’est prononcée au cours d’une audience publique après avoir entendu les deux parties.

Le président de l’ex UN, M. Myboto a appuyé sa requête en arguant que l’auto investiture d’André Mba Obame n’engageait pas le parti.

Selon lui, M. Mba Obame s’est auto proclamé président de la République parce qu’il revendiquait sa victoire lors de l’élection présidentielle anticipée d’août 2009.

Argumentaire battu en brèche par le conseil du gouvernement, Me Maryse Issembé, qui a estimé que l’atteinte à la forme républicaine de l’Etat était établie et que l’Union nationale avait cautionné cet acte, en acceptant que cette parodie de prestation de serment se déroule dans les locaux de son siège.

Mieux a, poursuivi, Me Issembe, les membres du présumé gouvernement parallèle et les cadres de l’ex UN avaient ensuite organisé une marche dirigée par l’ancien ministre de l’Intérieur. Avec les ministres de son gouvernement, André Mba Obame avait trouvé refuge dans les locaux du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) après avoir posé cet acte répréhensible contraire aux lois en vigueur au Gabon.

En outre, Zacharie Myboto a été également débouté par les juges du Conseil d’Etat suite au recours qu’il avait et qui visait à récuser certains magistrats de cette haute juridiction en matière administrative.

Pour, Me Issembé, ce recours n’a pas respecté la procédure prévue, tout comme celui-ci aurait pu être fait lors de l’audience de mardi dernier pour respecter les délais.

L’UN a été dissout en janvier dernier par le ministre de l’Intérieur suite à l’auto investiture d’André Mba Obame en qualité de président de la République gabonaise.

Quelques mois plus tard, l’ancien secrétaire exécutif de l’UN a vu son immunité parlementaire levé dans la perspective d’éventuelles poursuites judiciaires.

André Mba Obame a conservé son mandat de député du 1er siège du Haut Como dans la province du Woleu-Ntem (nord) après une élection partielle organisée suite à son éviction du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Les cadres de ce parti de l’opposition étaient pour la plupart d’anciens barons du parti au pouvoir, dont les anciens Premiers ministres, Casimir Oyé Mba et Jean Eyeghé Ndong.

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