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‘’Le Collier du Makoko’’ en projection ce mardi soir au CCF de Libreville

‘’Le Collier du Makoko’’ (1h54), le dernier long métrage du réalisateur gabonais, Henri Joseph Koumba Bididi, produit par Jeff Bongo Ondimba, joué par la crème du cinéma gabonais avec en tête Philippe Mory, Prince de Capistran, Patience Dabany ou encore Jean Claude Mpaka, Régis Massimba, sera projeté ce mardi soir au Centre culture français (CCF) de Libreville.

Déjà, samedi dernier, face à la presse venue nombreuse, le réalisateur de ce film qui met en valeur les notions d’appropriation de ‘’notre culture’’, de la connaissance de ‘’notre environnement naturel’’, de la ‘’réappropriation de notre histoire passée’’ entre autres, accompagné du producteur et de quelques acteurs, a expliqué et présenté cette réalisation qui appelle à une entrée dans la mondialisation avec ses propres valeurs.

« Comment pouvons-nous aller dans la mondialisation si nous ne savons pas ce que nous y apportons », a interrogé Henri Joseph Koumba qui a précisé que ce n’est que par « notre personnalité que nous pouvons être quelqu’un ».

Tourné au Gabon et en France dans des décors réels avec une cinquantaine de personnages, hormis les figurants qui se comptent par centaines, ‘’Le collier du Makoko’’, entamé à la réalisation sous le titre ‘’Le Lion de Poubara’’ est porté principalement par l’acteur camerounais Eriq Ebouaney et la Française Hélène de Fougerolles.

Cette œuvre est l’histoire de trois retours: le retour d’un collier, celui d’un lion et d’un enfant. La trame présente donc une reine qui a la certitude que le retour au village du collier ayant appartenu à ses ancêtres sera source de paix et de prospérité, tandis qu’un scientifique travaillant pour la protection des écosystèmes essaie de faire rentrer un lion dans son milieu naturel. L’enfant, lui, n’accepte pas de se séparer de ce lieu, puisqu’étant un orphelin, il a passé la plus grande parti de son temps avec cet animal.

Le ‘’Le collier du Makoko’’ au lieu du collier ‘’de’’ Makoko comme on pourrait l’imaginer signifie littéralement ‘’le collier du roi’’. Makoko signifiant en langue Téké de la province du Haut Ogooué (Sud est du Gabon), ‘’Roi’’.

Au-delà du film, le réalisateur essaie tant bien que mal de poser de nombreuses questions touchant à l’immigration, la perte des valeurs culturelles, la mondialisation, l’intégration régionale, la protection des écosystèmes et autres.

Ce film qui arrive dix ans après ‘’les Couilles de l’éléphant’’, a coûté plus de 4 millions d’euros. Il sera projeté à Libreville des ce soir avant les capitales provinciales, suivi d’une tournée sous régionale avant son exportation vers l’occident.

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