Après 5 jours d’examen du projet de loi des finances rectificatives de l’exercice budgétaire 2011, les rideaux sont tombés sur la session extraordinaire du Conseil Economique et Social, vendredi dernier. A-t-on appris de sources dignes de foi.
Cet examen a permis de comprendre le bien-fondé de l’initiative prise par le Gouvernement Gabonais de faire adopter un projet rectificatif pour l’année qui s’achève.
A en croire le président du CES, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, ce projet répond aux grandes orientations de développement sectoriel définis par les plus hautes autorités du pays en matière de politique économique et sociale.
Arrêté en recettes et en dépenses à la somme de deux mille quatre cent cinquante trois milliards cent millions, le projet est, selon le CES, à la mesure de l’ambitieux programme de modernisation du Gabon lancé par le N°1 Gabonais afin de répondre aux attentes de la population dans tous les domaines.
Le maintien du montant des crédits d’investissement à 40% du budget général de l’Etat devrait contribuer à soutenir le rythme de réalisation des opérations d’aménagement du territoire, de construction d’infrastructures ; à maintenir la croissance, promouvoir la bonne gouvernance économique et financière et à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
