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Gabon : La SEEG fait la lumière sur la coupure du match contre le Brésil

A la faveur d’un point presse tenu ce 23 novembre 2011 à Libreville, la Direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a réagi par rapport à l’incident ayant provoqué la coupure d’électricité survenue le 10 novembre dernier au stade de l’Amitié.

Suite aux critiques et à la maltraitance médiatique dont elle a été l’objet à la suite de la panne d’électricité qui a retardé le début de la rencontre amicale internationale Gabon-Brésil, le 10 novembre dernier, la Direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a tenu à faire de la lumière pour lever toute ambiguïté relative aux responsabilités sur la panne d’électricité qui a retardé le début du match.

Deux semaines donc après cet incident qui a permis de mettre en évidence l’impréparation de cette manifestation par ses organisateurs, le chef du département Client Estuaire de la SEEG, Massila Akendengue, parlant au nom de cette entreprise, s’est attelé à rétablir la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés.

«Nous avons choisi de prendre le temps de regarder les choses et d’attendre que les esprits se calment. Le but de ce point de presse n’est pas de tirer sur X ou Y, mais simplement de rétablir la vérité», a précisé Massila Akendengue d’entrée de jeu.

«En réalité, dans la soirée du 10 novembre 2011, nous avons eu un incident sur l’usine de Tchimbélé dû à des conditions orageuses. Et cela a entrainé une perte de cette usine et ensuite une partie des machines d’Owendo. Ce qui a occasionné la non alimentation d’une bonne partie de la ville de Libreville, dont la conséquence a été l’interruption de l’alimentation du stade et d’une partie de la ville», a expliqué le représentant de la SEEG.

«L’interruption de l’alimentation du stade nous a permis de comprendre que nous étions en réalité la source qui alimentait le stade. Ce qui n’était pas convenu entre les différents parties auparavant, mais néanmoins grâce au dispositif de sauvegarde que nous avons mis en place et qui est en fait un dispositif qui consiste à positionner les agents dans des points bien précis des réseaux de distribution et à renforcer des équipes de permanence, nous avons pu réalimenter le stade dans la minute qui a suivie. Malheureusement les lampes du stade prennent un temps pour s’allumer, c’est ce qui a causé ce désagrément qui s’est vu un peu partout», a poursuivi Massila Akendengue.

«Ce type de compétition avec retranscription sur les chaines de télévision nécessite des alimentations secourues, c’est-à-dire une alimentation sans interruption. On peut l’avoir des groupes électrogènes dédiés ou avec d’autres sources beaucoup plus élaborées et dans le cas d’espèce nous avons découvert que le stade n’était pas secouru. La fourniture secourue autour du stade comme l’exige la FIFA et la CAF n’était pas prévue par la SEEG», a rappelé le chef du département Service client Estuaire, de la SEEG.

Partie prenante de l’organisation de la CAN orange 2012, la SEEG participe depuis fin 2009 en rapport avec le ministère de l’Energie sur un certain nombre de projet, notamment la définition des besoins par rapport à l’alimentation secourue des stades.

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