Le Secrétariat de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) vient de dépêcher à Libreville, Monsieur Albert Yama Nkounga, ancien fonctionnaire de l’ONU et actuellement « Consultant indépendant », en vue d’examiner avec la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNCLEI) les progrès enregistrés dans ce domaine et recueillir les recommandations de la partie gabonaise à propos de la création d’un réseau des Institutions Anti-corruption de l’Afrique centrale. M. Yama Nkounga séjournera dans la capitale gabonaise du lundi 28 au 30 novembre et aura ainsi plusieurs séances de travail avec la Commission présidée par Vincent Lebondo Le-Mali, Magistrat.
L’émissaire de la CEA tentera d’obtenir le soutien de la CNCLEI quant à l’avènement dudit réseau qui devrait faciliter l’échange d’expérience et la coopération sous régionale en matière de lutte contre la corruption.
Il s’agit d’un processus qui découle de « l’Atelier de formation sur la lutte contre la corruption à l’intention des Institutions Nationales Anti-corruption en Afrique centrale (INAC) » tenu en novembre 2010 à Yaoundé (Cameroun).
A cette occasion, les participants, dont le Gabon, avaient sollicité l’appui de la CEA, du PNUD, de la BAD et de l’UA.
Déterminées à éradiquer la corruption comme en témoigne le récent accord paraphé entre les Forces de Police Nationale et la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, les plus hautes autorités gabonaises pourraient proposer d’abriter le siège du réseau, à Libreville.