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Gabon: L’aide chinoise à la construction d’infrastructures, une preuve de l’amitié sino-africaine

« Pour s’enrichir, il faut en premier lieu construire des routes », dit un proverbe chinois. Ces dernières années, beaucoup de routes, de ponts et de bâtiments ont surgi un peu partout sur le continent africain, et cela, en grande partie grâce à l’assistance chinoise.
En effet, alors que les pays occidentaux préconisent sans cesse des projets prétendument destinés au « renforcement des capacités locales », la Chine investit dans des projets de construction d’infrastructures qui bénéficient concrètement aux populations africaines.

De la Somalie dans le nord-est du continent jusqu’en Angola dans le sud-ouest, de la Mauritanie dans le nord-ouest jusqu’à l’île Maurice dans l’océan Indien, la Chine a financé plus de 500 projets en Afrique jusqu’en 2009, d’après le Livre Blanc publié fin 2010 par le gouvernement chinois sur la coopération commerciale sino-africaine.

Plus précisément, la Chine a aidé les pays africains à construire plus de 2000 km de routes, plus de 3000 km de chemins de fer, une centaine d’écoles, une soixantaine d’hôpitaux, et a annulé pour plus de 3 milliards de dollars de dettes en Afrique.

Cependant, alors que des milliers d’ouvriers chinois travaillent sur des chantiers qui se situent souvent dans des régions reculées, il y a toujours des médias occidentaux pour montrer la Chine du doigt et prétendre que les investissements chinois dans les infrastructures africaines ont pour seul but de faire main basse sur les ressources naturelles du continent.

Le fait est que si l’on lit un rapport de la Banque mondiale publié en juillet 2008, intitulé « Construire des ponts : la part croissante des investissements chinois dans le secteur des infrastructures en Afrique sub-saharienne », on se rend compte qu’à peine 7% des investissements chinois sont directement liés à l’exploitation minière.

Le rapport de la Banque mondiale révèle que la Chine a investi dans la construction de ponts, de chemins de fer et de routes en Afrique sub-saharienne, où les conditions de travail sont souvent très dures. L’assistance chinoise est passée de moins de 1 milliard de dollars avant 2004, à plus de 7 milliards de dollars en 2006.

Le rapport estime que les investissements chinois ont considérablement aidé à améliorer les infrastructures en Afrique, créant un environnement général propre à attirer les investissements.

Grâce aux investissements apportés par la Chine et par d’autres pays émergents, et aussi grâce au renforcement des échanges commerciaux avec la Chine, les pays d’Afrique sub-saharienne ont connu en moyenne un taux de croissance d’environ 6% durant la dernière décennie, devenant ainsi l’une des régions du monde qui connaissent le taux de croissance économique le plus rapide.

Les efforts de la Chine sont en outre hautement appréciés par les populations locales.

Le 27 novembre 2011 à Libreville, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a inauguré le Stade de l’Amitié sino-gabonaise, un chantier colossal financé par un prêt du gouvernement chinois et construit par une entreprise chinoise en moins de 22 mois. Ce stade gigantesque abritera la finale de la CAN 2012, co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale.

A cette occasion, le ministre gabonais de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, René Ndemezo Obiang, a souligné que cette œuvre concrétisait l’amitié entre le peuple chinois et les peuples gabonais et africains, une amitié qui s’est traduite durant les dernières décennies par d’innombrables réalisations dans tous les domaines.

Les infrastructures sont la base du développement économique d’un pays. La réussite de l’économie chinoise en est une preuve évidente. L’assistance apportée par la Chine à la construction des infrastructures en Afrique est bel et bien une preuve du développement de l’amitié sino-africaine

Les dirigeants africains portent une grande confiance à la Chine : « la Chine est un important partenaire stratégique de l’Afrique, elle a beaucoup contribué à l’amélioration des infrastructures du continent africain, » a ainsi observé Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine.

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