Une Commission mixte paritaire est envisagée très prochainement entre le Gabon et le Burkina Faso, a annoncé hier à Libreville le Consul général de ce pays, lors d’une visite de courtoisie auprès du président de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsouo.
En poste à Libreville depuis un an, le consul général du Burkina Faso au Gabon, Jacob W. Pasgo, a effectué hier une visite de courtoisie auprès du président de la Cour constitutionnelle Marie-Madeleine Mborantsouo. Il a saisi cette occasion pour lui présenter ses civilités. Le diplomate burkinabè et le président de la Haute juridiction du Gabon ont évoqué les relations qui lient les Cours constitutionnelles des deux pays. Au sortir de l’audience, Jacob W. Pasgo a expliqué que sa visite avait aussi pour but de faire le tour des relations qui existent entre la Cour constitutionnelle du Gabon et le Conseil constitutionnel du Burkina Faso. Une dynamique, selon lui, qui s’inscrit dans le cadre des usages diplomatiques consistant à rendre visite aux personnalités politiques locales dès la prise de fonction. S’agissant du bilan de ses activités un an après sa prise fonction, le diplomate Burkinabè a indiqué que cette année a été mise à profit pour mettre en place un Consulat général. A cet effet, il a reconnu que ce processus nécessite beaucoup d’énergie et du temps en ce sens qu’elle demande le déploiement de la logistique. Actuellement, Jacob W. Pasgo a dit que ce processus est axé sur le renforcement des relations bilatérales.
Il a annoncé la possibilité de la tenue prochainement de la première commission paritaire permanente dont la date et lieu restent à définir mais qui est envisagé probablement pour le troisième trimestre de l’année en cours. En ce qui concerne le niveau des relations diplomatiques qui existent entre les deux pays, le consul général du Burkina Faso au Gabon a dit que celles-ci ne souffrent d’aucun nuage. Aussi, il a estimé la nécessité de les renforcer. Pour sa part, le président de la Cour constitutionnelle s’est félicité de la visite de son hôte. Elle est revenue sur les excellentes relations de coopérations qui unissent les deux pays. Une coopération, a poursuivi Marie Madeleine Mborantsouo, qui s’est matérialisée par l’appartenance de la Cour constitutionnelle du Gabon et du Conseil constitutionnel du Burkina Faso à l’association des Cours constitutionnelles ayant en partage l’usage de la langue française. Aussi, a-t-elle mentionné les échanges réguliers entre les deux institutions, caractérisés notamment par la dernière visite d’une délégation du conseil constitutionnel Burkinabè au Gabon pour un échange d’expérience et la participation de Marie Madeleine Mborantsouo l’installation au Burkina Faso du premier juge de son conseil constitutionnel.
Stéphane Nguéma
