Joint ce mardi au téléphone par notre rédaction sur la probable entrée de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), au prochain gouvernement, le secrétaire exécutif de ce parti de l’opposition, Matthieu Mboumba Nziengui, a répondu que « Nous n’avons eu aucun contact pour composer le nouveau gouvernement ».
Selon Matthieu Mboumba Nziengui, les négociations entamées entre le défunt Mamboundou et le Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), n’ont plus bougé depuis le décès du président fondateur de l’UPG.
Sans révéler le contenu de ces négociations il a indiqué que l’UPG est un parti ouvert qui entend poursuivre le chemin tracé par son fondateur.
« Il ne s’agit pas pour nous d’aller à la soupe mais de poursuivre la politique du défunt », a réitéré M. Mboumba Nziengui.
Depuis lundi, le Gabon est sans gouvernement. Le Premier Ministre, Paul Biyoghé Mba a remis au Chef de l’Etat la démission de son équipe conformément à la constitution gabonaise.
Conformément à l’article 34 (L. 47/2010) de la constitution du Gabon : « Les fonctions du Gouvernement cessent à l’issue de la prestation de serment du Président de la République, de la proclamation des résultats des élections législatives par la Cour Constitutionnelle et en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif du Président de la République ».
La même constitution précise aussi que : « Dans tous les cas, le Gouvernement assure l’expédition des affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement ».
Sans complètement exclure leur présence au prochain gouvernement, le parti s’attèle aux préparatifs du tout premier congrès de son histoire après le décès et les trois mois de deuil de son président fondateur, Pierre Mamboundou. La création de l’UPG remonte au 14 juillet 1989.
