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Le programme ECOFAC évalué à Libreville

Le programme de Conservation et de Valorisation des Écosystèmes Fragilisés d’Afrique Centrale (ECOFAC) le 5e du genre est évalué depuis jeudi à Libreville.

Ces assises de conduite par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) vont permettre d’examiner les activités planifiées pour l’année 2012, de faire des propositions pour enrayer les difficultés rencontrées et corriger les faiblesses.

Au cours de la séance d’ouverture des travaux, le secrétaire général adjoint de la CEEAC, Roger Tchoungui, a tenu à préciser que la mise en œuvre dans les sept Etats cibles du projet notamment au Cameroun, Congo, Gabon, RCA, RDC et Tchad n’a pas encore commencé, à l’exception des activités menées par les partenaires du Réseau des Aires Protégées d’Afrique Centrale (RAPAC).

Selon M. Tchoungui, ce retard a affecté le taux de décaissement qui, après quatorze mois, est inférieur à 20% sur l’ensemble des volets du projet ECOFAC V.

Le programme ECOFAC V prend en compte les activités liées à la conservation, les activités économiques des populations riveraines des aires protégées et les questions de gouvernance environnementale, à travers le processus FLEGT (application des règlementations forestières, gouvernance et échange commerciaux).

Le chef de Délégation de l’Union Européenne au Gabon, auprès de la CEEAC, Christina Martin’s Barreira, a pour sa part souligné que beaucoup d’effort doivent encore être fournis, 20 ans après le lancement du premier programme ECOFAC.

« Nous fêtons cette année le 20ème anniversaire de ce programme. Mais je ne sais pas s’il y a lieu de trop se réjouir. Malgré des succès incontestables- en ce qui concerne par exemple la création d’aires protégées dans la région – les écosystèmes restent plus que jamais fragiles », a-t-elle relevé.

Pour Mme Barreira, l’augmentation constante des pressions anthropiques et des industries extractives, autant que la persistance d’un braconnage important, a pour conséquence le renforcement de la protection de l’environnement et de la biodiversité.

« Si les pays de la sous région ont tous leurs propres efforts à faire (…), certains problèmes ne peuvent être résolus qu’au niveau transfrontalier ou régional. Par ailleurs, il convient de consolider les acquis et de ne pas vouloir s’étendre trop vite sur un nombre trop grand de domaines à la fois », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Barreira, il est essentiel qu’une attention particulière soit portée à la question de la disponibilité des différents acteurs et la capitalisation des expériences, pour que les organisations puissent jouer leur rôle incontournable dans le domaine des aires protégées.

Le 5e programme d’ECOFAC a été lancé il y a un an pour une durée de quatre (4) ans pour sept (7) pays et seize (16) Aires Protégées.

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