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Un policier condamné à 9 ans de prisons ferme pour coup mortel

Libreville, 11 mai (GABONEWS) – L’agent de la police nationale, Epokoua François Vincent a été condamné à 9 ans de prison ferme pour coup mortel par la Cour Criminelle de Libreville dans le cadre des sessions criminelles ouvertes depuis lundi dernier dans la capitale gabonaise.

Statuant publiquement, la Cour Criminelle a jugé, monsieur Epokoua François Vincent, coupable de coup mortel avec des circonstances atténuantes et l’a condamné à 9 ans de réclusion ferme.

Malgré des brillantes plaidoiries des deux avocats de l’accusé, Me Eyue Bekale Gisel et Me Mezui Eyi, qui ont plaidé pour l’homicide involontaire, la sentence a été dure. Les enfants de la victime, ont refusé de fixer une amande, déclarant à la Cour qu’ « aucune amende ne vaut la vie de leur mère ».

Précisons que l’accusé est enfermé depuis septembre 2009 à la prison centrale de Libreville alors que l’histoire remonte au 11 mars de la même année.

L’audience a durée en tout et pour tout 8 heures d’horloge entre les témoignages de ceux qui ont vécu les faits et les acteurs direct à savoir l’accusé et sa maîtresse.

Cependant, l’affaire a souffert de la non présence de certains témoins clés tels que : le mari de la défunte par ailleurs meilleur ami de l’accusé et de la femme du coupable (policier), entre autres.

Récit des faits:

Le 11mars 2009, l’agent de police accusé dans cette affaire est parti de son domicile pour se rendre derrière le collège Delta non loin de la SGA au PK8, à Libreville. Interpellé par monsieur Nguibi, mari de la défunte, ce dernier lui proposa de prendre un pot puis un second jusqu’à 21h. A la suite de cela, l’accusé s’est rendu chez sa maitresse Dibomo Marie Jeanne.

Aux environs de 1h du matin, l’accusé qui était en plein ébat sexuel avec sa maîtresse est surpris d’entendre son autre concubine cognant à la porte. En ouvrant la porte, il constate que celle-ci est accompagnée de sa belle sœur (la femme de son ami Nguibi) laquelle commence à agresser la maîtresse, puis les deux femmes aidées par une troisième, vont se ruer sur l’homme allant jusqu’à le blesser et le déshabiller.

Selon les témoignages concordants, c’est à la suite de cette agression que monsieur Epokoua cassera une bouteille pour tenter d’intimider ces agresseurs avant de tenter de s’échapper.

Dans sa course, il croisera à nouveau, sur son chemin sa belle sœur avec qui, il va s’échanger de violents mots. Énervée, la belle sœur ira dans sa maison et ressortira en culotte avec une arme blanche à la main pour affronter son beau-frère, armé d’une bouteille cassée.

C’est dans l’affrontement entre les deux protagonistes que la femme va s’écrouler sous les yeux de ses enfants et rendra l’âme sur la route de l’hôpital quelques minutes plus tard.

Selon le médecin légiste, la femme est morte à la suite d’un coup de couteau en pleine poitrine. Les avocats quant à eux ont clairement démontrés que c’est pendant la tentative de désarment qu’elle est morte, mais le verdict rendu, a été tout autre car, force reste à la loi.

Les audiences de la Cour Criminelle se poursuivent jusqu’au 12 juin prochain, précise -t- on.

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