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Concilier travail et famille

Libreville(AGP)- Comme partout ailleurs sur la planète, la Journée internationale de la famille se célèbre aujourd’hui au Gabon, sous le thème : assurer l’équilibre entre le travail et la famille.

Instituée par les Nations unies et célébrée le 15 mai de chaque année, la Journée internationale de la famille se veut un moment de réflexion et de prise de conscience collective. C’est le moment indiqué, pour réfléchir aux questions qui affectent les familles, afin de tenter d’y apporter des solutions adéquates, adaptées aux réalités socio-économiques de chaque société. Pour cette année, l’Organisation des Nations unies invite la communauté internationale et le Gabon à réfléchir aux moyens d’Assurer l’équilibre entre le travail et la famille. Dans son allocution de circonstance, le ministre de la Famille et des Affaires sociales, Honorine Ntsame Allogo, épouse Nzet Bitéghé a, de prime abord, indiqué que la famille occupe une place de choix dans toutes les civilisations. Elle est’’ un lieu privilégié dans lequel chaque individu acquiert les outils de socialisation qui seront plus tard complétés par d’autres compétences, à même de lui permettre de marquer, en milieux familial et professionnel, son identifiable expression’’. Dans ce même élan, le ministre a soutenu que ‘’la famille doit être le cadre propice à l’épanouissement de toutes ses composantes’’. Cependant, a déploré le membre du gouvernement, on constate que cette première institution est de plus en plus reléguée au second rang, par rapport à d’autres éléments internes et externes, jugés plus importants par plusieurs personnes. Parmi ces faits, l’on note le trop plein d’activités professionnelles chez les responsables de famille. Ce point qui n’est pas des moindres, participe profondément à la fragilisation des cellules familiales. De fait, l’on ‘’peut constater que les responsables des familles sont de plus en plus actifs. Ils exercent des métiers ou, simplement, ont des occupations professionnelles dont les exigences en termes de présence au poste, et de renforcement de capacités, les obligent à rester longtemps hors du domicile familial, c’est-à-dire, loin de leurs enfants’’, a expliqué Mme Nzet Bitéghé. Or, rien et absolument rien, a-t-elle poursuivi, ne devrait nous amener à sacrifier nos familles. A contrario, aucun métier, aucune profession ne doivent se substituer à la valeur intrinsèque d’une famille, quel qu’en soient les bénéfices. C’est pourquoi, assurer l’équilibre entre travail et famille s’avère plus qu’une exigence pour les pouvoirs publics et les responsables des familles. Cette recommandation des Nations unies a non seulement une importance économique primordiale, mais elle représente un enjeu pour l’égalité des sexes et les inégalités de genre. Il s’agit, a ajouté le ministre, de permettre aux femmes et aux hommes d’assurer les tâches familiales, parallèlement à la vie professionnelle. De leur proposer aussi des offres, pour faire exécuter à l’extérieur certaines tâches domestiques. Pour ce faire, le gouvernement et la communauté se doivent de développer des initiatives appropriées en la matière, car le travail demeure un facteur de richesse collective et un outil de cohésion sociale. Dans l’amorce de ses propositions, Honorine Nzet Bitéghé a réaffirmé la volonté du gouvernement de mettre en œuvre des outils pouvant permettre la promotion de la famille et assurer sa pleine participation dans le développement social. Toutefois, elle reste convaincue qu’il n’existe aucune recette propre pour assurer l’équilibre entre travail et famille. Il est par ailleurs important de mettre en place des outils de gestion , des mécanismes de coordination , de suivi et d’évaluation de la structure familiale souvent fragilisée par des problèmes tels que les violences conjugales, les enfants abandonnés , le chômage des jeunes , la lourdeur des procédures d’adoption, la délinquance avec pour corollaire les incarcérations. Pour l’heure, le ministre de la Famille invite les familles à s’inscrire dans une nouvelle dynamique de connaissance partagée des besoins ; de compréhension des problèmes et de leurs causes ; d’élaboration concertée des actions et de mobilisation des moyens. Elle a réitéré la volonté et la détermination du gouvernement à tout mettre en œuvre pour favoriser l’épanouissement de la famille gabonaise.

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