Libreville(AGP)- C’est le principal message que le président de la Fédération gabonaise de Wushu, Luc Bendza, a émis à l’endroit des adeptes de cet art martial, dimanche dernier lors d’une assemblée générale extraordinaire.
Le président de la fédération gabonaise de Wushu, par ailleurs vice-président de la Fédération Internationale de Wushu, Maître Luc Bendza (7ème dan), est venu éclairer les adeptes de la discipline chinoise sur les mesures prises par la fédération internationale de Wushu à l’endroit des pays africains. « Au niveau national, sera organisé un championnat national par saison, au sortir duquel les meilleurs participeront au championnat du monde. Dans le domaine des styles traditionnels, sera également organisé un championnat national, où les meilleurs prendront aussi part au championnat du monde. Dans la même vision, sera organisé un championnat du monde pour enfant ; cela revient à dire que sur le plan provincial et national, les meilleurs iront au championnat du monde pour enfants », a déclaré Luc Bendza. La perle noire du Wushu gabonais a par la suite expliqué aux membres du bureau Fédéral ainsi qu’aux pratiquants du Wushu que « dans le cadre du partenariat signé entre la fédération gabonaise de Wushu, l’Université des sports de Pékin et l’Institut des sports de HEBEI, deux experts viendront chaque année à compter de la saison prochaine dans un cadre purement technique ». L’expert gabonais de cette discipline chinoise qui ne cesse de militer pour l’intégration du Wushu aux Jeux Olympiques a, après concertation avec les membres de la fédération gabonaise de wushu, décidé de mettre en place un comité pour résoudre les problèmes internes de la fédération. Notons qu’au cours de cette assemblée générale extraordinaire, Yves Roger Mouanambatsi et Jean Roch Ipomo, respectivement vice-président et directeur technique national de la fédération gabonaise de wushu, ont dressé le bilan moral et financier de la saison. Le vice-président de la Fédération a confirmé que quatre ligues sont actuellement fonctionnelles. Il s’agit en l’occurrence de celles de l’Estuaire avec huit clubs, le Woleu-Ntem, avec un club de grande capacité, la Ngounié et le Moyen-Ogooué avec trois clubs à chacun, et Ntoum avec sa sous ligue. En terme d’évènements organisés cette saison, le vice-président en a énuméré trois, notamment le tournoi de Sanda de Ntoum organisé grâce au soutien du Comité olympique gabonais, le tournoi de Sanda de Libreville, et un festival des arts martiaux chinois à Mouila ». Selon l’orateur, l’absence de compétition est tout simplement dû au coût trop élevé qu’occasionnent ces tournois et au manque d’intérêt des sponsors pour cette discipline. « Faire une compétition coûte excessivement chère. Aujourd’hui les portes de sponsors sont difficiles à ouvrir, il faut avoir beaucoup de connexion pour réussir à trouver un sponsor qui puisse couvrir près de 50% un évènement », a-t-il confié.