Les dossiers des 25 étudiants incriminés pour les troubles à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, à conduit le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Séraphin Moundounga à réunir, avant-hier à son cabinet, le recteur, les doyens, les chefs d’établissements à cet effet.
Les 25 étudiants traduits en conseil de discipline, étaient avant-hier accompagnés de leurs parents chez le ministre Séraphin Moundounga, en vue d’examiner leur situation. ‘’J’ai organisé cette réunion en présence du recteur, des doyens, des chefs d’établissements pour que nous examinons ensemble la situation de ces 25 étudiants qui ont été traduit en conseil de discipline, a souligner le ministre.
Avant de poursuivre son propos, Séraphin Moundounga a donné la parole aux uns et autres de sorte que chacun puisse parler avec son cœur pour éclairer l’assistance sur ce qui se passe exactement à l’UOB. Selon le recteur Pierre Nzinzi, en dehors de l’harmonisation des modalités d’application au système LMD, les questions soulevées par les étudiants sont des questions qui excèdent la compétence des autorités rectorales.
Il faut dire qu’en début d’année, les étudiants ont dressé un cahier de charges aux autorités rectorales dans lequel ils ont demandé l’ouverture à nouveau du concours d’entrée à l’Ecole Normale supérieure (ENS) pour les étudiants de Licence et de Master ; l’harmonisation du système du LMD ; l’annulation du critère d’âge et la reprise des travaux du pavillon G.
Toute fois les étudiants présents à cette réunion ont loué l’initiative du ministre. Selon eux, tous les mouvements de l’UOB ne sont pas seulement le fait des étudiants. ‘’Nous louons l’effort qui est fait par le doyen de la faculté des lettres dans le cadre de l’harmonisation du système du LMD. Or ce qui n’est pas le cas dans d’autres facultés. Si notre université va mal, c’est parce que on a toujours camouflé les problèmes. Il faut dire clairement les choses telles quelles sont, nous avons le droit de dire non quand ça va mal, pour que vous, en tant qu’autorité, vous preniez les décisions nécessaires’’. A indiqué le représentant des étudiants.
Le ministre Moundounga est revenu pour dire que les étudiants ont en majorité posé un problème de l’application de l’intérêt déterminant les âges en matière d’attribution des bourses. Pour lui , ce critère est aboli par la nouvelle loi d’orientation du système éducatif. ‘’J’ai fait le tour dans d’autres établissements d’enseignement supérieure pour constater effectivement que le problème était largement partagé par beaucoup d’étudiants qui n’étaient pas au courant d’un arrêté qui existe depuis 1993, et que j’avais pris l’engagement de rendre compte à l’ensemble du gouvernement et au président de la République’’, a-t-il dit.
Et c’est à l’issue de ce compte rendu, a-t-il poursuivi, que le chef de l’Etat avait décidé de le chef de l’Etat avait décidé de mettre en place un fonds spécial pour accompagner les étudiants atteints par la limite d’âge de sorte qu’ils puissent terminer leurs études. Les étudiants d’en rendre fidèlement compte aux hautes autorités afin de prendre les mesures qui s’imposent, avant de leur demander de faire leur propre examen de conscience.
Le souhait des étudiants de l’USTM (Université des Sciences et Technique de Masuku) Franceville, veulent également l’intervention du ministre pour la résolution de leur problème jusqu’alors sans solution, aussi à signaler les étudiants loger au campus n’y sont plus de peur d’être poursuit par les éléments des forces de l’ordre présent dans le campus.