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Le tour au Snec et à l’administration de l’USTM

Libreville(AGP)- Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a reçu hier à l’immeuble du 2 Décembre le Syndicat des enseignants chercheurs (Snec) et les responsables de l’administration de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), dans le cadre des négociations entamées vendredi dernier en vue de trouver une solution à la crise qui perturbe depuis un moment les universités du Gabon.

Après les auditions vendredi dernier à l’immeuble du 2 décembre des premiers groupes d’étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) et les responsables de l’administration de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima a reçu hier, tour à tour les membres du syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) et les responsables de l’administration de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).

Comme lors des entrevues précédentes présidées par le numéro ‘’un’’ du gouvernement dans l’optique de ramener la sérénité au sein des temples du savoir que sont l’UOB, l’USTM et l’ensemble des grandes écoles et instituts de recherches, les principaux acteurs ont été invités par Raymond Ndong Sima à décliner les causes de l’agitation constatée dans les universités et le non fonctionnement des académies qui perturbent les calendriers universitaires.

Inscrivant sa démarche dans une logique qui consiste à faire la promotion des échanges entre les différents acteurs du secteur et le gouvernement, le Premier ministre entendait une fois de plus auditionner ses interlocuteurs pour mieux appréhender les contours des revendications et surtout y apporter des réponses adaptées dans les jours à venir. En s’appuyant sur l’argument selon lequel l’absence de communication a souvent été à l’origine des conflits dans les sociétés, il a exhorté les uns et les autres à saisir l’opportunité qui leur est offerte pour que l’intérêt général prévale davantage.

Toute chose qui a prévalu tout au long des échanges entre le chef du Gouvernement et les forces en présence. Aux principales préoccupations du syndicat national des enseignants chercheurs parmi lesquelles figurent les points relevant du droit en passant par les questions administratives et les problèmes de lotissements d’Agondjé, le Premier ministre Raymond Ndong Sima a promis apporter une réponse efficiente dans les délais les plus brefs. Une promesse qui a d’ailleurs amené le président du Snec Jean Rémy Yama à dire toute la confiance qu’il place en l’actuelle équipe dirigeante quant à la résolution de leurs revendications.

Lors de la seconde rencontre tenue hier dans la salle de réunion de la Primature, les étudiants de l’aile dure de l’Université Omar Bongo ont été reçus par Raymond Ndong Sima. Au centre des discussions, la crise qui est à l’origine de l’arrêt des cours à l’université. Comme ce fut déjà le cas avec les premiers groupes d’étudiants, le critère d’âge serait une fois de plus la paume de discorde le problème d’ordre infrastructurel, l’harmonisation du système Licence master doctorat (LMD), la libération des six étudiants détenus au Gros Bouquet depuis le jeudi écoulé et la réhabilitation de 25 étudiants frappés depuis lors par une décision des autorités rectorales. Laquelle décision les suspendrait de toutes activités académiques. La satisfaction totale de ces revendications serait la condition pour ramener la sérénité ont dit Firmin Ollo’o et Boris Mba, les porte parole de l’aile dure du mouvement estudiantin de l’UOB.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a rappelé aux dits étudiants que les actes qu’ils posent dans tout autre cadre de contestation que celui dit normal (en milieu universitaire) ouvrent la porte aux individus de mauvaise foi. Dans ce cas de figure, il est difficile pour les autorités de dire la justice en faveur des étudiants indélicats saisis en flagrants délit lors des troubles à l’ordre public. L’un des devoirs de l’Etat est de faire régner l’ordre. Il a dit entendre des étudiants des signaux forts susceptibles de permettre aux différentes parties d’en sortir gagnantes. Car, l’examen au fond des rapports et cahiers de charge qui lui ont été soumis commande que des concessions soient faites pour trouver des solutions adéquates.

La dernière rencontre qui était consacrée aux responsables de l’administration de l’Université des sciences et techniques de Masuku a permis quant à elle de lever le voile sur certaines zones d’ombre. Au nom de la communauté universitaire de Masuku, le Recteur, Isaac Mouaragandja a signifié que la grève des étudiants de l’USTM n’est pas le prolongement de celle de l’UOB. Contrairement à l’UOB, les cours sont très avancés et ils sont en phase de déboucher sur les évaluations. Même si, les aspirations des enseignants chercheurs et étudiants se justifient par le fait que les solutions concrètes tardent à venir.

Selon le recteur de l’USTM, les états généraux ont permis de faire l’inventaire des maux qui minent le système éducatif gabonais. Cette étape n’est plus d’actualité. L’heure est à l’évaluation et à la mise en œuvre des solutions et recommandations. Il est revenu sur des esquisses de propositions qui permettraient à l’USTM de sortir définitivement du carcan dans lequel elle se trouve par la résolution des problèmes sociaux auxquels font face les étudiants à l’USTM.

L’augmentation des structures d’accueil pour solutionner les problèmes préjudiciables à la bonne marche de l’USTM. Doter l’administration des moyens roulants. Renforcer le corps professoral et augmenter l’enveloppe allouée au paiement des heures des cours des enseignants comptent parmi les principales préoccupations des universitaires de l’Université des sciences et techniques de Masuku.

Notons que la projection annuelle en matière de paiement d’heures de cours pour cette année est de 550 millions de Fcfa contrairement aux 241 millions inscrits depuis lors dans la loi de finances. Dans les prochains jours, le Premier ministre apportera des réponses concrètes pour satisfaire aux attentes des principaux acteurs et ramener surtout l’ordre au sein des universités et instituts de recherches que compte le Gabon.

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