Libreville(AGP- Le congrès du Centre des Libéraux réformateurs (CLR), qui devait se tenir en avril dernier, s’ouvre finalement demain, au gymnase d’Oloumi de Libreville.
Le Centre des libéraux réformateurs (CLR) de Jean Boniface Assélé tient à partir de demain à Libreville et ce, jusqu’au dimanche 03 juin prochain, un congrès ordinaire. Des assises qui se tiendront sous le sceau de l’espérance. A noter que ce congrès se tient plusieurs années après celui de la confirmation organisée en 1998 et de la maturité tenue en 2004. Résolument engagé dans une dynamique de ‘’réforme libérale’’, la tenue de cette grande messe politique permettra sans doute aux ‘’céléristes’’ de mesurer la capacité du travail déjà accompli durant les 18 ans d’existence du parti et de fixer les nouvelles ambitions du CLR pour les prochaines années.
Il faut dire que ce colloque attendu des céléristes est une autre occasion pour cette formation politique de débattre des thèmes d’actualité, notamment des sujets liés à la politique, l’économie et la société. Il s’agira sans doute de tirer les leçons des dernières consultations électorales du 17 décembre dernier, le CLR se retrouvant avec un député sur les 120 qui siègent à l’Assemblée nationale. La tenue de ce congrès ordinaire apparaît comme une nécessité pour le parti de Jean Boniface Assélé Dabany. Il y a nécessité d’une réorganisation du parti. Ce réaménagement tant attendu doit s’articuler sur les statuts du parti, comme précédemment annoncé par Jean Boniface Assélé Dabany, président fondateur du CLR, lors d’une rencontre avec la base du parti. Au-delà de la réforme des statuts du parti, le problème de la formation du militant devrait également prendre une place prépondérante pendant ces assises.
En réalité, il est constaté que de nombreux militants ne sont pas souvent imprégnés des principes du parti, le fort taux d’abstention aux législatives est parfois la cause de la méconnaissance des idéaux du parti malgré la présence active des militants lors des meetings et cérémonies festives. Cela dit, les rencontres de vendredi et de dimanche prochains devraient être un rendez-vous détonateur sur le rôle et l’importance du militantisme dans une formation politique.
Si le CLR est la première formation politique à s’être prononcée pour l’investiture du président de la République, Ali Bongo Ondimba, alors candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2009, il faut dire que ce parti politique aux idéaux démocratiques, donnera sa position quant à sa participation à la Majorité républicaine pour l’émergence dont il est membre depuis la première élection présidentielle de 1993. Le Centre des libéraux réformateurs entend promouvoir la volonté de sa base. C’est dans cette optique que le congrès qui s’annonce s’inscrit dans une logique de prise en compte de la valeur sociologique.
En tous cas, à travers les différents travaux en atelier qui vont s’ouvrir, le CLR apporte de nouveau son empreinte dans la construction de la démocratie au Gabon. Les différents intervenants vont sans doute impulser des débats contradictoires qui vont fixer la position du parti pour les prochaines années.
