spot_imgspot_img

Symposium de Libreville sur le Diabète, des stratégies adaptées pour venir à bout de la maladie en Afrique

Plus de cinquante médecins et spécialistes africains et internationaux du Diabète, ainsi que des représentants des pouvoirs publics, des industries pharmaceutiques, de la société civile ce sont engagés samedi soir, au terme du deuxième symposium de Libreville sur le Diabète, d’élaborer des stratégies plus adaptées en vue de venir à bout de cette maladie qui affecte dangereusement l’Afrique et le reste du monde.

A cet effet, l’un des spécialiste gabonais, le Dr Eric Bayé, endocrinologue au centre hospitalier de Libreville a estimé que : « l’amélioration de la prévention passe par des campagnes de sensibilisation sur le rôle de l’alimentation, des sodas et de l’alcool ainsi que du style de vie. Mais aussi par des campagnes de dépistage précoce du diabète et de l’hypertension artérielle ; cela doit être fait au niveau scolaire, universitaire, en entreprise et même dans les localités les plus reculée ».

Le Gabon suit la tendance mondiale en matière de diabète. Les cas ne cessent d’augmenter à une vitesse inquiétante. Le Centre hospitalier de Libreville (CHL), qui enregistrait près de 2 300 cas il y a quatre ou cinq ans, en compte maintenant 6 000. La sédentarisation et la dégradation de l’hygiène de vie sont mises en cause par les spécialistes.

Situation qui devrait conduire le Gabon à renforcer la prévention et la prise en charge de cette maladie. Il s’agit notamment de sensibiliser les femmes et les jeunes, classés parmi les couches les plus vulnérables, aux enjeux de l’alimentation et de l’hygiène de vie, mais aussi les professionnels de santé au diagnostic du Diabète. Celui-ci doit être assuré au sein des structures hospitalières existantes tout en renforçant les efforts menés envers les communautés isolées pour leur proposer des conseils et des soins médicaux appropriés.

Le diabète n’est, en effet, plus un mal à prendre à la légère. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a déjà très clairement spécifié : la maladie, qui se caractérise par un excès permanent de sucre dans le sang, est la cinquième cause de mortalité dans le monde.

Ont pris part à ce symposium, le Dr Marielle Epacka Ewane, endocrinologue, diabétologue et mésothérapeute en service à l’Hôpital général de Douala, responsable sanitaire pour l’Afrique de la Banque Mondiale (Cameroun), le Dr Evariste Bouenizabila, endocrinologue au CHU de Brazzaville, président de la région Afrique de la Fédération Internationale du Diabète -FID- (Congo – Brazzaville), le Dr Eric Bayé, diabétologue au service d’endocrinologie du Centre hospitalier de Libreville, vice-président du Comité de consultation du Symposium de Libreville (Gabon), M. Serge Langlois, PDG de Diabète Québec (Canada), le Dr Dominique Huet, chef du service de diabétologie au Groupe hospitalier Paris Saint Joseph université Paris Descartes (France).

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES