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UOB: Trouver une solution concertée

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a envisagé une solution concertée dans la crise qui prévaut à l’université Omar Bongo (UOB) et l’USTM à Franceville, lors d’une réunion avec les parties impliquées dans la crise qui secoue les deux académies.

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a présidé hier une réunion de synthèse avec les différentes parties impliquées dans la crise qui ébranle l’Université Omar Bongo (UOB) et l’université de Masuku à Franceville, après la série de négociations organisées la semaine dernière. Face au chef du gouvernement, on a noté la présence des groupes des étudiants, le syndicat des chercheurs et enseignants du supérieur, les responsables des universités de Libreville et de Franceville.

Il faut préciser que le numéro ‘’un’’ du Gouvernement de la République entend parer au plus pressé aux maux qui gangrènent l’institution universitaire gabonaise et partant, satisfaire dans la mesure du possible, les points de revendications brandis par la communauté universitaire. L’objectif étant de parvenir à un retour au fonctionnement normal des structures universitaires.

Raymond Ndong Sima est revenu sur les points de revendications soulevés par les différentes parties, points qui s’élèvent au nombre de treize. Puis il a procédé à l’évaluation des problèmes posés par chacune des parties. Pour Raymond Ndong Sima, il est urgent qu’une position commune soit trouvée pour sortir les universités, les écoles supérieures et les instituts de recherches de la léthargie dans laquelle ils se trouvent.

En ce qui concerne le point ayant trait à la limite d’âge pour être bénéficiaire de la bourse d’études universitaires, le Premier ministre s’est dit prêt à prendre un décret pour que l’âge d’obtention de la bourse passe de 22 ans à 25 ans après obtention du baccalauréat, à condition que ceux qui obtiendraient le baccalauréat à 25 ans s’orientent vers des cycles d’études courts avec pour possibilité de réorienter l’étudiant au cas où celui-ci enregistrerait d’excellents résultats. L’expérience ayant démontré que plus l’étudiant prend de l’âge, plus le taux d’échec est en hausse, a précisé Raymond Ndong sima.

Selon le chef du gouvernement de la République, la décision qui limite désormais les possibilités des uns et des autres de bénéficier de la bourse d’études s’inscrit dans une logique de promotion de l’excellence de la jeunesse gabonaise. Une jeunesse ‘’élitiste’’ dont a besoin le Président de la République gabonaise pour l’accompagner dans sa noble mission pour faire du Gabon, à l’orée 2025, un Etat émergent.

Cette logique commande que d’aucuns fassent des concessions pour atteindre les objectifs que l’Etat gabonais s’est assigné dans le cadre de la mise en œuvre du projet de société, l’Avenir en Confiance. Projet de société sur la base duquel le peuple gabonais lui a porté à la Magistrature suprême pour présider aux destinées du Gabon.

L’heure est venue de repartir sur des nouvelles bases pour atteindre ces objectifs, d’où la démonstration faite par le numéro ‘’un’’ du gouvernement en vue d’amener les uns et les autres à mettre de l’eau dans leur vin pour sortir de la crise qui bloque le fonctionnement des universités, grandes écoles et instituts que compte le Gabon. On devrait arriver à un stade où on va à l’école primaire à 7 ans pour en sortir à 13 ans. Intégrer le collège ou le lycée à 14 ans pour en sortir au trop à 21 ans pour mériter des privilèges qu’offre l’Etat en matière de bourses et allocations d’études.

Cette vision des plus hautes autorités de la République mérite de ne pas être battue en brèche par des arguments peu pertinents qui témoignent de l’obstination d’une certaine classe d’étudiants aux ambitions démesurées à freiner des quatre fers les discussions initiées par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Lequel Chef du gouvernement n’a de cesse de leur démontrer tout l’intérêt que portent les plus hautes autorités aux questions qui se rapportent à leur avenir. Et l’invite faite à ces derniers pour prendre part aux réunions de concertations en témoigne.

Par ailleurs, le Premier ministre a soumis à l’ensemble des parties présentes qui devraient apprécier pour tirer des conclusions appropriées dans les tout prochains jours, des pistes de solutions pour sortir les universités du carcan dans lequel elles se trouvent. Il a notamment fait la proposition de sécuriser sans discontinue les temples du savoir pour la préservation des infrastructures et pour que règne un climat de sérénité.

Quant aux résolutions des états généraux dont les retombées sont attendues de pieds fermes par tous, il a suggéré aux responsables des 3 universités gabonaises et le corps enseignant de se constituer en groupes pour voir comment mettre en œuvre avec le ministère de l’Enseignement supérieur, les ministères du Budget et de l’Economie, le plan de dépenses de mille six cents milliards de Fcfa qui s’étalent sur une durée de dix ans ; soit cent soixante milliards par an.

En ce qui concerne les régularisations administratives des enseignants, il a signifié que les ministères concernés mettaient tout en œuvre pour que des solutions soient trouvées au plus vite. Le mode de fonctionnement des facultés et la question de redéploiement de la carte des universités ont également été abordés.

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