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Mouila sous les hautes herbes, mais assez propre

6e ville la plus propre du Gabon, la capitale de la province de la Ngounié, au Sud du Gabon, croupit pourtant sous les hautes herbes, même dans les quartiers habités. La ville ne connaît cependant pas le phonème d’amoncèlement des immondices que l’on rencontre dans les autres villes du pays.

La ville de Mouila est confrontée au problème des hautes herbes. Si au centre ville quelques efforts sont fournis pour la lutte contre ces herbacées, dans les quartiers à forte densité humaine, les habitations sont envahies par les hautes herbes. La ville n’enregistre cependant pas le phénomène d’insalubrité publique rencontré dans les autres agglomérations du Gabon. Les déchets produits les ménages sont gérés de manière traditionnelle. Les fumiers sauvages sont dissimulés derrière certaines habitations, où poussent des bananiers et autres cultures vivrières locales.

«En saison de pluie, il est difficile d’entretenir sa concession, parce que tous les quinze jours, les mauvaises herbes poussent vite. C’est pourquoi, la population fait le nécessaire sur le poutour des maisons mais néglige les espaces communs. La grande propreté c’est en saison sèche quand cesse la tombée des pluies», explique Mélanie Koumba Kombila, habitante de la rive gauche de la ville.

Pour certains l’invasion de l’herbe est le signe d’une terre fertile, alors que cette végétation compacte est aussi un refuge où se multiplient les reptiles et autres espèces d’animaux.

«L’herbe envahissante prouve que la terre de Mouila est fertile. Mais ce qui à craindre ce sont les serpents. On n’est pas à l’abri des morsures des serpents de jour comme de nuit. Es autorités devraient cependant pousser les populations à se réapproprier la journée citoyenne pour rendre l’espace habité propre en toutes saisons. Les gens ont occupé plusieurs hectares et ils sont incapables de les entretenir», regrette Samuel Ivora, un autre habitant de la localité.

Cette ville accueillante et calme, arrosée par le fleuve Ngounié, mérite qu’on se penche sur sa situation. A titre d’exemple, la mairie peut initier des plaidoyers auprès des bailleurs des fonds et fiancer les associations locales. «L’entretien de la ville peut créer des emplois, mais il manque des personnes qui peuvent investir dans ce domaine. On peut donner aux jeunes à la recherche de l’emploi du travail» Suggère Jacques Mondjo, un autre Molvinois (nom des habitant de la ville).

Dans le classement de la salubrité des chefs-lieux de province du Gabon, réalisé par la Direction générale de l’environnement en août 2011, la ville de Mouila s’était classée en 6e position, derrière Port-Gentil (1ère), Libreville, Oyem, Franceville et Lambaréné, mais devant Tchibanga, Koulamoutou et Makokou qui étaient toutes 7e ex aequo.

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