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Fin de l’étude socio-historique sur les populations autour du Parc National de Birougou

L’ONG Muyissi Environnement en collaboration avec le département d’Anthropologie vient de boucler une étude socio-historique sur les communautés locales riveraines du Parc national de Birougou à la demande de l’organisme Américain WCS et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN).

Cette étude anthropologique a pour objectif a-t-on appris de l’enseignant chercheur Maixant Mébiame de l’Université Omar Bongo (UOB), de savoir sur le plan de l’histoire les populations qui sont implantées autour du parc, mais aussi leurs activités socio-économiques et culturelles afin d’avoir des données qui permettent de repérer des leaders capables d’animer des comités locaux.

La collecte des données a été confiée à deux étudiants, Franck Kinga (Master II écotourisme) et Judie-Frida Mbouala (Licence 3, Patrimoine). C’est la méthode accélérée de recherche participative (MARP) qui a été retenue comme mode d’enquête. Selon monsieur Mébiame, c’est une méthode inhérente à ce type de recherche.

« Il s’agit d’être sur le terrain et de recueillir en un laps de temps un certain nombre d’informations, mais des informations fiables permettant véritablement de prendre des décisions », a expliqué l’enseignant.

Monsieur Mébiame et les étudiants ont procédé essentiellement à des entretiens collectifs, dans lesquels on a retrouvé un ensemble d’informateurs dans un corps de garde à qui des questions étaient posées. Les étudiants ont fait preuve de beaucoup d’observation, notamment la réaction de chaque intervenant en tenant compte des différentes contradictions ainsi que des points de convergences.

D’ailleurs, dans tous les villages des départements de la Boumi-Louétsi à Mbigou, en l’occurrence à Ndongui-Lébani, Itsiba, Kambamongo et Bolapessa, ceux de la Louétsi-Bibaka à Malinga, (sud), Lévinda, Mambonga, Moukimbi et ceux de la Lombo Bouenguidi à Pana dans l’Ogooué-Lolo (sud-est), Siono, Maranda I et II et des quartier Ndjongo et Itsabanga, les populations ne se sont pas toujours prêtées au questionnaire avec facilité, s’estimant abusées depuis la mise en place du parc. ’’Nous ne voyons pas ce que nous gagnons dans tout ça’’, pouvait-on entendre, une attitude à ne pas faciliter les échanges.

Mais malgré ces quelques moments de tension, les étudiants ont pu recueillir avec toute la méthode possible l’histoire migratoire des populations grâce à la collaboration des notables qui pensent qu’il est nécessaire pour eux de s’impliquer dans la gestion de ce patrimoine, héritage de leurs ancêtres.

Situé entre l’Ogooué-Lolo et la Ngounié, le parc est peuplé des Nzébi, Sango, Akélé ou Bungom,Wunbou et Babongo. Les environs du parc national de Birougou comptent plus de quarante cinq villages dont le nombre de résident avoisine les 15000 personnes selon des précédentes études.

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