Les gendarmes présents sur le campus les ont empêchés de mettre leur projet à exécution. Mais les étudiants se sont radicalisés, refusant d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre qui ont alors décidé de les emmener au poste de police où ils sont détenus dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR).
Selon une source proche de la DGR, trois des 21 étudiants arrêtés ont dû être relaxés pour raison de santé. Deux souffriraient notamment d’une infection pulmonaire sévère. Après avoir été conduits dans des structures sanitaires, ils ont été libérés mais par solidarité ils sont revenus retrouver leurs camarades au commissariat de police.
Les 21 étudiants devraient être déférés prochainement au parquet de la République.
Alors que les étudiants dénoncent les mauvaises conditions de détention, les forces de l’ordre elles se plaignent de l’agressivité des détenus qui ne se montrent guère coopératifs.
L’interpellation des 21 étudiants est venue un tant soit peu brouiller les cartes dans la crise qui paralyse l’UOB depuis cinq mois, alors qu’on pouvait penser à une sortie du tunnel, à l’issue de la rencontre entre les étudiants et le Premier ministre Raymond Ndong Sima.
Depuis janvier dernier, les étudiants de l’UOB mettent la pression sur le gouvernement pour obtenir, entre autres, la suppression de la limite d’âge pour l’obtention de la bourse, l’application harmonisée du système LMD (licence, Master Doctorat), la réfection du campus universitaire…
