Les dix-neuf étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville interpellés lundi sur le campus ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi mais sont convoqués la semaine prochaine chez le juge d’instruction, a-t-on appris de sources concordantes vendredi.
« Nous sommes en liberté conditionnelle » a a affirmé à l’AFP Firmin Ollo, un des leaders des étudiants arrêtés.
Quatre étudiants avaient été libérés dans la journée de jeudi et les autres ont été libérés en fin de soirée.
« Ils sont accusés de trouble à l’ordre public et sont convoqués chez le juge la semaine prochaine, certains lundi d’autres mardi et mercredi », a affirmé l’avocate des étudiants, Me Gisèle Eyue Bekalé.
Ces étudiants avaient été interpellés alors qu’ils essayaient de faire cesser les cours à l’UOB. Selon un étudiant, Célestin Mito-Mito « certains des étudiants arrêtés se sont eux-mêmes constitués prisonnier ».
Les conditions de détention de ces étudiants ont été dénoncé, notamment sur les réseaux sociaux par des membres de l’opposition et de la société civile.
Leur grève a été entamée en janvier pour réclamer des bourses et la suppression d’une restriction liée à l’âge (27 ans). Depuis janvier des heurts se produisent régulièrement avec les forces de l’ordre.