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Gabon : Bob Marley, amour de jeunesse de Pascaline Bongo

Bob Marley et Pascaline Bongo, dans les années 1980. © D.R.
Dans « Marley », un documentaire sur la star du reggae, les femmes qui l’ont aimé livrent leurs souvenirs du rastaman. Parmi elles, Pascaline Bongo, la fille du président gabonais.

C’est une histoire d’amour entre une groupie africaine et une icône mondiale de la musique. En 1979, Bob Marley, 34 ans, a déjà enregistré ses mythiques No Woman No Cry, Exodus, Kaya… Pascaline Bongo en a 23 et son père, Omar, président du Gabon, ne lui refuse rien. À la fin d’un concert aux États-Unis, elle se faufile dans la loge de son idole. Mais, raconte l’intéressée, ça commence mal : « Qu’est-ce que tu es vilaine ! » grimace le Jamaïcain. « C’est parce j’avais les cheveux défrisés », sourit aujourd’hui Pascaline Bongo Ondimba, 56 ans, apaisée, devant la caméra de Kevin MacDonald, le réalisateur et documentariste à qui l’on doit notamment Le Dernier Roi d’Écosse. Cette séquence intervient vers la fin de Marley, un documentaire sorti en salles le 13 juin, en France.

Invité au Gabon par sa belle, « Bob » apprend à son arrivée que le pays est, lui dit-on, sous la férule d’un « dictateur ». Trop tard pour tout annuler… Dans le même temps, une mauvaise langue informe le président que la bande de musiciens dépenaillés issus du bidonville de Trench Town prône la révolution. C’est décidé, Bongo ne rencontrera pas Marley. Gros plan sur une photo noir et blanc : Ali, le fils du président, est visiblement heureux de représenter son père.

Racines africaines

Né dans les Caraïbes, Marley, le métis au mal-être existentiel et en quête de repères, était venu trouver ses racines en Afrique, terre d’origine de Jah, le dieu rastafari à qui il vouait un culte. Mais rien ne se passe comme prévu. Sur les plages de Libreville, précédés par leur réputation de consommateurs de drogues douces, les Wailers sont accueillis par de sarcastiques « Ganja ! Ganja ! ». En coulisses, le producteur a surfacturé le concert que la star souhaitait offrir, déclenchant sa fureur.

Restent les amours de Marley, que MacDonald fait revivre à travers les témoignages d’une demi-douzaine de ses conquêtes. Ils montrent son curieux rapport aux femmes, qu’il disait aimer sans « peintures de guerre ». Bafouées, jetées, reprises, plusieurs de ses ex-petites amies évoquent le musicien avec une étonnante indulgence, sans le moindre regret, voire avec une pointe de nostalgie. Seule Cedella, sa fille, s’offusque des infidélités qu’il fit subir à Rita, son épouse, au vu et au su de tous.

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