Une gamine de nationalité malienne nommée Salimata Traoré, âgée de moins de 17 ans, mariée de force par son père depuis le Mali natal et séjournant au Gabon a été appréhendée jeudi dernier à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié au sud Gabon, par les éléments de la section des recherches de la gendarmerie.

Le mari, Niakala Coulibali, commerçant résident au quartier ‘’Moukoum’’, a été interpellé pour répondre aux soupçons sur l’âge de la fille et des documents d’état-civil qu’elle détenait. Selon les informations fournie à cet effet, la jeune fille n’avait pas encore ‘’réellement ses dix-huit’’, et par conséquent, ne peut pas aller en mariage, selon la législation gabonaise.

Les spécialistes de la coordination provinciale des Affaires sociale affirment que la fille serait encore gamine, raison pour laquelle sa garde est actuellement assuré par ce service, dans la maison locale de transit, en attendant son transfert sur Libreville.

En revanche, celui qui fait office de ‘’mari’’ séjourne à la maison carcérale de Mouila. ‘’C’est la grande sœur à mon mari, l’épouse de mon grand-père qui m’avait choisie pour que me marie avec son frère qui réside au Gabon. Ce que j’ai aussitôt accepté et lorsque mon père a demandé mon avis, j’ai accepté et puis j’ai voyagé seul dans l’avion. Mon mari m’attendait à l’aéroport Léon Mba de Libreville ’’, a confié Salimata à nos confrères de Gabon Matin, précisant quelle est arrivée au Gabon le 29 janvier 2012.

L’affaire Salimata Traoré est le deuxième dossier que le comité de vigilance de lutte contre les enfants victimes de la traite de la Ngounié initié en vue de freiner ce fléau qui prend des proportions au Gabon.

Le comité provincial de vigilance set une structure qui est sous la responsabilité du gouverneur. Il es chargé de la surveillance et de la prévention du phénomène de traite des enfants à des fins d’exploitation à l’intérieur du pays.