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Mystérieuse interpellation puis libération de Gérard Ella Nguéma

Gérard Ella Nguema
Des témoignages concordants soutiennent que Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif de l’Union nationale, a été arrêté par la police judiciaire gabonaise. Les raisons de cette interpellation sont inconnues.

Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN, formation politique interdite), a été interpellé par des éléments de la Police judiciaire, selon des témoignages concordants.

Accompagné d’un certain Fafan, d’une autre personne prénommée Aristide et de son petit frère, le sociétaire du parti politique passé à la clandestinité a été vu en grande discussion avec quatre personnes reconnues comme des agents de la police judicaire, descendus d’un pick-up bleu et arborant des menottes et des armes de poing. Les témoins indiquent qu’au terme d’échanges verbaux très animés, Gérard Ella Nguéma a été contraint de laisser monter dans son véhicule, de marque Yaris, deux des présumés agents de police, en vue d’être conduit au poste, selon ce qui a été entendu. La scène s’est déroulée un peu après 15 heures, entre les carrefours STFO et Rio, sur l’entrée débouchant vers la SEEG de La Peyrie.

Deux heures plus tard, aucun contact au sein des services de la police judiciaire ne confirme cette interpellation et tous les téléphones portables des personnes embarquées avec le sociétaire du parti de Zacharie Myboto restent éteints.

18h30 : De nombreuses personnes se sont inquiétées de cette interpellation dans un climat marqué par une guerre des ondes entre l’opposition et le pouvoir du fait des contre-manifestations, annoncées par les militants du parti dissout, à l’occasion de la visite de travail qu’effectue à l’Élysée, ce jeudi 5 juillet, le président Ali Bongo. La quiétude a cependant repris le dessus lorsque Gérard Ella Nguéma et les trois personnes qui avaient été arrêtées avec lui, ont été relaxés autour à 18 heures.

Joint au téléphone, le secrétaire exécutif adjoint de l’UN, qui s’est rendu au siège de cette formation politique sitôt libéré, a indiqué avoir obtempéré sous la menace des armes. Il a été conduit dans les locaux de la Brigade anti-criminelle (BAC) situés à la préfecture de Police de Libreville. Là, selon le témoignage du concerné, ses compagnons et lui ont été déshabillés et forcés à s’asseoir à même le sol. Faisant une inspection de routine, le Commandant Bongo, patron de la BAC, s’est enquis de la situation et après quelques questions, a indiqué ne pas comprendre les raisons de l’interpellation de l’homme politique. Il a donc exigé sa relaxe immédiate, non sans présenter des excuses pour le désagrément causé.

«Une policière est arrivée là où on nous avait asseoir et a demandé pour quels motifs j’étais là. Ceux qui m’ont arrêté lui ont répondu : va poser ces questions au général !», a confié Gérard Ella Nguéma. Qui est donc ce général ? Quel dessein poursuivait-il ? Quoi qu’il en soit, tout est bien qui fini bien pour cette fois.

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