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Bruit et fureur sur les eaux de l’estuaire du 12 au 14 juillet

Pour la première fois en Afrique, la capitale gabonaise va abriter, du 12 au 14 juillet, une compétition internationale motonautique Class 1 offshore. Selon un communiqué de la présidence de République, «les préparatifs sont en cours pour ce qui promet d’être un formidable festival de courses d’embarcations (sic) à moteur».

Selon les organisateurs, Libreville a été choisi pour «sa belle façade maritime et l’avis favorable dont jouit le Gabon dans la sous région en tant que lieu privilégié des grands événements sportifs». La capitale gabonaise est la deuxième étape après Doha. Les prochaines étapes auront lieu à Abu Dhabi, Dubaï et la Chine.

Concernant la compétition, 12 bateaux bimoteurs, d’une puissance jusqu’à 1700 chevaux, V8 et V12, participeront au Grand Prix du Gabon. Un des bateaux, Spirit of Gabon, va concourir aux couleurs du drapeau gabonais. Les bolides peuvent atteindre 250 km/h sur un circuit, compris entre le boulevard de l’Indépendance et le Tropicana. Les pilotes sont originaires d’une dizaine de pays dont le Brésil, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Koweït, la Norvège, l’Angleterre, l’Italie.

«Près de 200 personnes en charge de la logistique ainsi que des médias sont attendues à Libreville», a indiqué la présidence gabonaise, soulignant qu’«avant le championnat (…) le public sera invité à assister, le 8 juillet, à une exposition bateaux de 15h00 à 18h00 en face du Lycée National Léon Mba».

Cette manifestation coïncide également avec la demande d’adhésion de la Fédération Gabonaise des Sports Nautiques à l’Union internationale motonautique (UIM), présentée par le chef de Cabinet du président de la République, Liban Soleman, qui a été acceptée.

«Le Gabon devrait recevoir son statut de membre définitif à la prochaine Assemblée Générale de l’UIM, prévue se tenir en octobre de cette année en Grèce. Il rejoindra donc officiellement 56 États membres de l’Union Internationale Motonautique, organe reconnu par le Comité International Olympique», a conclu le communiqué.

Le site du Bahreïn définit ainsi la Class 1 Offshore : «Dans ce sport, la compétition est acharnée. Le conducteur et son coéquipier sont sanglés dans des cockpits de type avion de chasse, alors que les bateaux à moteur de 42 pieds, pesant cinq tonnes et propulsés par des bimoteurs de 900 CV chacun, évoluent à des vitesses supérieures à 250 km/h dans une course dont l’issue est imprévisible.»

Une question taraude la rédaction. Quelqu’un leur a dit que des grumes flottaient parfois juste sous la surface de l’eau à cet endroit de l’estuaire ?

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