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Une stratégie nationale de lutte contre la corruption en gestation

En prélude au lancement effectif de l’étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite au Gabon, le 16 juillet prochain, un comité de pilotage de cette étude a été mis en place hier par le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Vincent Lebondo Le-Mali.

Le président de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, Vincent Lebondo Le-Mali a procédé hier à la mise en place du comité de pilotage qui sera chargé de mener à bien l’étude stratégique nationale de lutte contre la corruption dont le lancement officiel est prévu pour le 16 juillet prochain.

En effet, d’après les consignes définis dans le document relatif au critère de sélection des experts, la mise en place de cette stratégie nationale à l’horizon 2015 est un préalable et une nécessité pour connaître et maîtriser les besoins à couvrir, planifier efficacement les interventions retenues, mettre en place un cadre juridique, technique et institutionnel adéquat pour la réalisation des activités retenues, qu’elles soient humaines, matérielles et financières. Cette stratégie va permettre d’évaluer les résultats atteints.

Aussi, à travers cette stratégie nationale, les experts devront faire ressortir les propositions concrètes pour lever les obstacles. Ils vont analyser les forces et les opportunités qu’offre le secteur public en faisant ressortir les mesures à prendre à court, moyen et long termes pour le renforcement de ce secteur.

A cet effet, les secteurs prioritaires retenus pour cette stratégie sont, entre autres : le budget d’investissement public ; les marchés publics ; le secteur privé et le climat des affaires ; la décentralisation l’éducation ; les finances (douane/impôts/trésor) ; les forêts et l’environnement ; les mines et industries extractives ; la santé publique et le transport.

La mise en place d’un comité de pilotage chargé de mener l’étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite rentre dans la perspective de l’atteinte des OMD, en conformité avec les engagements contenus dans les « Trois piliers économiques du Gabon émergent ». Car le Gabon désire se doter d’une politique intégrée et cohérente pour la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux ainsi que d’un plan d’action approprié à court, moyen et long terme à l’horizon 2020.

Les consultants individuels ont été évalués en fonction d’une analyse cumulative en prenant en considération la combinaison de leurs qualifications et leur proposition financière. L’attribution du contrat devrait être faite au consultant national et au consultant international ayant obtenu le meilleur score parmi un ensemble prédéterminé de pondération des critères techniques et financiers spécifiques. Car d’après la fiche technique, seuls les candidats ayant obtenu un minimum de 70 points dans la note technique seront qualifiés pour l’évaluation financière.

Spécialisée dans la prévention et la constatation des faits d’enrichissement illicite, la CNLCEI, créée en 2003, est composée de dix membres nommés, par décret, par le président de la République pour une durée de cinq ans non renouvelable et répartis en deux collèges. Dans l’exercice de leurs fonctions, ils sont assistés d’un Commissaire du gouvernement, d’un Rapporteur général, de deux Rapporteurs généraux adjoints et de deux Rapporteurs permanents. Avant leur entrée en fonction, ils prêtent serment devant la Cour de cassation.

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