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Gabon , la dichotomie de l’opposition

Le feuilleton photo de l’opposition Gabonaise avec les officiels de la majorité socialiste au pouvoir continue. Après L’opposition débarque à Paris ; l’opposition reçu dans un petit bureau à l’Elysée ; le dernier épisode, Monsieur l’évêque MIKE JOCTANE et une partie de la société civile gabonaise reçus par la Directrice de Cabinet et la conseillère partenariats et société civile du Ministre de la coopération, PASCAL CANFIN.

En direction des autorités françaises, l’opposition assène son leitmotiv qui est « Si vous faites partie du problème, vous faites partie de la solution » ou vice versa « Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème » . Et dans le cas plus précis du Gabon, cela revient à dire à la France, vous avez mis ALI BONGO ONDIMBA au pouvoir, à vous, de trouver les moyens de nous en débarrasser.

Aux oubliettes le rôle parfois néfaste qu’a pu jouer la France au Gabon avant et après l’indépendance. S’accommoder et changer l’homme à la tête du pays seul compte, la remise en question de l’ensemble des mécanismes qui participent au fonctionnement de l’état depuis plus 50 ans, on s’en fout. le pouvoir pour le pouvoir, ce n’est pas justement ce que l’on reproche au régime en place?

« Après une faute, ne pas se corriger, c’est la vraie faute ». – Confucius

Si on suit cette logique de l’opposition Gabonaise, n’est-ce pas maintenir les populations dans l’erreur et faire la même chose que le régime qu’ils disent combattre ?

Après la « pseudo indépendance de 1960 » qui fait des gabonais des pleutres aux yeux de nombreux d’autres peuples africains , voila que l’histoire risque de se répéter avec « une pseudo alternative démocratique » qui ne serait qu’un deal entre deux camps. Pas très propre beau la petite cuisine interne !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En conclusion, ce qu’il faut retenir : NICOLAS SARKOSY a favorisé la prise de fonction et la reconnaissance d’ALI BONGO ONDIMBA à la suite des élections présidentielles de 2009 . Aujourd’hui sur la base des 60 engagements de François Hollande pour la France, l’opposition , du moins une partie de l’opposition gabonaise s’appuie sur son 58 ème engagement qui dit : « Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel .Je romprai avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie. Je prendrai les mesures nécessaires pour accompagner nos compatriotes établis hors de France, notamment en matière d’enseignement, en fonction de leurs revenus »

pour qu’il agisse comme son prédécesseur mais cette fois en leur faveur à eux. Il peut aussi conserver le schéma tel quel jusque la prochaine l’élection présidentielle prévue en 2016, avec l’incommodité d’exaspérer encore un peu plus les rivalités et d’affaiblir le poids politique de la France au Gabon, si la manœuvre venait à lui échapper, et portait au pouvoir ceux qui ne seront pas allés quémander son aide paternel afin d’occuper le poste tant convoité de « métayer en chef ! », parce que les serfs eux n’ont pas voix au chapitre dans cette belle composition.

Pour la défense de Monsieur François Hollande, il y a rien dans ce 58 ème engagement qui dit que la France se substituera unilatéralement au choix des peuples eux mêmes ou encore moins, qu’elle portera au pouvoir tous ceux qui lui en feront la demande sans autres forme de procès.

Am dworaczek-bendome
Source: Blog Anne Marie Dworaczek-Bendome

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