spot_imgspot_img

Boire à la source du Mont Tchad

Situé sur le tronçon Lambaréné-Fougamou, ce rocher est un lieu très prisé par de nombreux voyageurs qui en ont fait un arrêt quasi obligatoire.

Le nom ne fait pas nécessairement référence ce pays éponyme d’Afrique Centrale situé à près de 1750km à vol d’oiseau de la province du Moyen-Ogooué, au Gabon.

La Montagne Tchad a fait sa renommée depuis plusieurs décennies déjà et malgré la déformation que sa façade a dû subir lors des travaux de construction de la route Lambaréné-Fougamou, elle attire toujours autant.

Endroit mystérieux, la Montagne Tchad a, en son sommet, une source qui répand une eau fraîche à laquelle les habitants des alentours des villages Mamiengue et Tchad attribuent de nombreuses vertus. « C’est important de venir ici après un long parcours. C’est une eau qui sort de nulle part », nous livrent des voyageurs rencontrés sur le site.

Les arrêts des véhicules en direction de Lambaréné ou de Fougamou sont nombreux ici. Comme une tradition qu’il faut respecter et transmettre aux nouvelles générations.

La Montagne Tchad a fini par conquérir les cœurs de ceux-là mêmes qui en ont seulement entendu parler. Le détour vaut le coup: une petite pièce de monnaie puis on s’abreuve, on nettoie son visage et ses pieds et on en sort comme totalement lavé de ses souillures.

Des bungalows y ont été construits depuis trois ans. Un lieu de pèlerinage et de repos qui permet de regarder avec une attention inépuisable les sommets de la montagne.

L’idée d’une omniprésence des génies et des ancêtres ou même des anges de Dieu n’effraie personne; elle rassure plutôt ceux qui doivent reprendre la route et retrouver au bout de leur chemin les souffrances quotidiennes et les misères du monde.

Article précédent
Article suivant
Cour constitutionnelle : c’est reparti pour sept ans Les membres de la Cour constitutionnelle ont prêté serment le 24 octobre dernier à Libreville, en présence du président de la République Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature. Devant le gotha politique, diplomatique et institutionnel du pays, les 9 juges constitutionnels, nommés par décret présidentiel le 14 septembre 2012, se sont exécutés au rituel qui leur donne les pleins pouvoirs pour l’exercice de leur fonction et leur permet de mesurer la charge de la tâche qu’ils auront à accomplir. Ce, au regard des accusations régulièrement portées contre cette institution qui est taxée de ne «ne jouer que le seul jeu du pouvoir». Pour cette entrée en fonction, le greffier en chef adjoint de la haute juridiction, Me Tchinga, a rendu public les textes et décrets ainsi que leurs attributions des personnalités concernées. C’est en suivant l’ordre de nomination que les nouveaux juges se sont présentés, la main droite levée devant le président de la République, la main gauche posée sur la Constitution, en récitant le serment usuel pour la circonstance. Les trois premiers nommés par le président de la République dont Marie Madeleine Mborantsuo (ancien et nouveau président), Afrikita Agondjo et Christian Bignoumba Fernandez ont ouvert le bal. Ils ont été suivis de ceux nommés par le président du Sénat notamment Hervé Moutsinga (le doyen d’âge, 78 ans), Christian Baptiste Quentin et de Anthony Adiwa, et enfin ceux désignés par le président de l’Assemblée nationale : Louise Angué, Claudine Menvoula et Jacques Lebama. Depuis sa création il y a 20 ans, Marie Madeleine Mborantsuo a été jusqu’ici le seul président à avoir dirigé cette institution. De ce fait, on s’interroge notamment sur sa capacité à rendre impartialement la justice. Ce d’autant que de grands enjeux politiques pointent à l’horizon : les locales de 2013, mais surtout la présidentielle de 2016. Et l’on craint qu’elle n’ait désormais pour volonté que de rendre les décisions en essayant de «remercier ceux qui l’ont mise à cette place». Pour tordre le cou aux médisances, à l’occasion de la récente célébration des 20 ans de cette structure, Marie Madeleine Mborantsuo déclarait que la Cour est «devenue incontournable au fil des ans, au point d’être l’arbitre lors des contentieux électoraux opposant les acteurs politiques de la Majorité et de l’opposition». «Pendant 20 ans, elle a veillé à ce que l’équilibre des pouvoirs publics soit de mise d’autant plus qu’avant sa création, voire avant le retour d’ailleurs du multipartisme, il y avait la primauté d’une institution ou d’un pouvoir sur les autres pouvoirs». Quoi qu’il en soit, renouvelée au trois tiers, cette haute cours a sept ans, durée d’un mandat, pour apporter des réponses à des questions et contentieux qui opposent les Gabonais.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES