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Bien mal acquis, main basse sur la République

Les rapaces de la République
Dans le cadre des dossiers des « biens mal acquis » après la saisie de l’hôtel particulier parisien du fils du président de Guinée E‰quatoriale, Monsieur Téodorino Obiang Nguema, le vendredi 3 août 2012, on se met à rêver que la brusque remise au cœur de l’actualité de ce dossier pourrait aller au-delà des grands noms cités sans cesse, pour s’occuper aussi de leurs collaborateurs, sous lieutenants et autres acolytes.

Les rapaces, de vrais vautours guidés uniquement par l’argent et « faisant fi » sans complexe ou culpabilité de l’intérêt général. Cela fait plus de quarante quatre années, qu’un petit groupe d’homme et de femme saigne un pays sans scrupule et sans jamais avoir à rendre de compte. Un pays où le moindre budget fini détourner par celui qui en est en chargé d’en faire bonne usage au nom de l’état et de l’ensemble des citoyens.

On s’étonne de trouver des milliardaires et des millionnaires parmi les 72 000 fonctionnaires que comptent le pays même si, une fois les poches bien pleines, ils vont faire fructifier le patrimoine acquit de manière frauduleuse dans des entreprises privées. Cependant tous les fonctionnaires Gabonais ne sont pas à clouer au pilori, il faut distinguer cette élite de profiteur, des petits fonctionnaires et autres agents administratifs, qui a un degré inférieur sur l’altimètre de la voracité et de la prédation grappillent et glanent par-ci par-là quelques petits avantages personnels, leurs degrés de nuisance ne sont nullement comparables à ceux qui sont au-dessus de leurs têtes.

Tous ces directeurs généraux d’administration, des patrons de grandes entreprises d’état, des ministres, des conseillers, hauts représentants personnels, conseillers spéciaux, gouverneurs/sous gouverneurs, des préfets/sous-préfets, responsables d’agences publiques etc., c’est tout le pays entier qui est malade à cause ce troupeau de caudataire.

Comme un seul homme, tous ont compris les avantages a tiré quand on occupe ce type de poste. C’est ainsi qu’en suivant la bannière du 1er d’entre eux qui était Omar Bongo Ondimba, le défunt président du Gabon, le grand initiateur de ce prélèvement inique, chacun détourne ou a détourné dans son périmètre d’intervention aussi allègrement qu’Omar Bongo et sa gargantuesque famille le font ou l’ont fait à leur niveau.

Si le Gabon manque de capitaine d’industrie, il a une bande de cleptomane qui a fait main base sur la République. Dans les coffres des banques et institutions de financement des pays occidentaux et maintenant d’Asie, on retrouve des sommes colossales bloquées dans les comptes privés qui proviennent des projet de routes, ponts, écoles, dispensaires, logements, pétrole, le bois, etc. qui n’ont jamais été utilisés dans le cadre des missions auxquelles elles étaient allouées.
Des voleurs, si on met de côté la famille « Bongo Ondimba » qui est visée par différentes plaintes déjà en instruction, il y a tous ces anciens collaborateurs, ministres, maîtresses, etc., ils sont des co-responsables et ont mis autant à genou le pays que celui les avait fait «Princes et Princesses ».

La grande « ethnie de l’argent » doit répondre de ses actes, quelques noms connus dans cette razzia:

MICHEL ESSONGHE, JEAN PIERRE LEBOUMBA ,JEAN BONIFACE , Eric Chesnel , MADELEINE MBORANTSUO , LAURE NGONDJOUT, Jean Boniface ASSELE, PATIENCE DABANY, André Mba Obama, Jeanne Ngoleine Ossouka, BONGO GUSTAVE, BONGO MARTIN, Edouard-Pierre Valentin , ZACHARY MYBOTO et sa Fille, HERVE OSSAMI, SOUA THOMAS, JEAN PIERRE OKIAS, le défunt Jérôme Okinda, IDRISS NGARI, Léon Mebiame, Dijob Divungi Di Nding, EMMANUEL ONDO METHOGO, MBOUMBOU MIYAGHOU, PAULETTE MISSANBO, ANGELIGUE NGOMA, NTOUTOUME EMANE, JEAN PIERRE LABOUBA, LE PERE MBA ABESSOLO, LOUIS GASTON MAYILA, DIRAMBA Jean Norbert, JEAN MASSIMA, VINCENT MAVOUGHOU,ALBERT YANGARI, Antoine Dangouali Yalanzele, EMILE DOUMBA, PAUL TOUNGUI, etc, etc…
Sans aller en France, regardez-les vivre au Gabon, dans les quartiers comme la Sablière, des grandes demeures avec des murs de 2 à 3 mètres, gardiens Ouest Africains, 4X4 dernier modèle devant la porte, à quelques mètres de là, des bidonvilles sans éaux, ni électricité.

A qui le tour devant les tribunaux afin de répondre de la confiscation des richesses communes, au Gabon ou ailleurs !

Au vue de ce constat, on ressent une profonde colère monter en soi , quand on voit des lieutenants qui accompagnent certains de ces apparatchiks pendant les meetings politiques, brandir sans honte « le dossier des biens mal acquis » comme ultime arme contre leurs adversaires du moment afin de revenir au pouvoir.

En conclusion

Concernant les biens mal acquis, à tous les responsable de ces faits : ne dormez pas de vos deux oreilles, ne vous vantez pas, ne chantez pas victoire, ne dites pas, on l’a échappé belle, non, Mesdames, Messieurs, les crimes économiques et sociaux que vous avez commis sont à mettre au même rang que les crimes de génocides, de non-assistance à personne en danger, vous en répondrez un jour.

Ce ne sera peut-être pas au Gabon, d’autres tribunaux existent dans le monde où ces mêmes crimes que vous avez commis en toute connaissance de causes sont punissables. Vous répondrez tous un jour, ces biens seront vendus et l’argent remis dans les caisses de l’Etat pour reconstruire le pays.

A.M. DWORACZEK-BENDOME
Montage : RD ©

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