La Zone de Nkok prend l’ampleur qui lui est destinée un an après son inauguration, grâce à des avancées considérables dans les travaux et la mise en place des industries.

La Zone Economique Spécial de Nkok reste l’un des projets phares d’Ali Bongo Ondimba. Un projet porteur dont l’Etat gabonais détient les 4/10ième des parts. La zone s’étend sur 1126 km dans la banlieue de Libreville. Un an après le lancement de la première phase, le constat est satisfaisant dans l’ensemble puisque de façon certaine l’activité va être lancée.

Le colossal projet implique la construction de voies de communication et notamment d’infrastructures portuaires. Située à 12 km du point de rencontre de toutes les routes qui mènent aux zones forestières, la ZES est accessible par le chemin de fer national et la Route Nationale 1. La phase 1-A du développement de la ZES s’étend sur 438 ha, la partie industrielle est sur 204 ha, la partie commerciale sur 19 ha et la partie résidentielle sur 43,7 ha. Les 171,3 ha restant comprennent toutes les surfaces publiques : les routes, le guichet unique, la station de police, la caserne des pompiers, les centres de conférence, les stations électriques intermédiaires, etc.

Le montant de la réalisation des travaux est estimé à 240 millions de dollars, soit 120 milliards de Francs CFA. Et la société Singapourienne a déjà investi 200 millions de dollars, soit près de 103 Milliards de Francs CFA.

En général, les zones économiques spéciales nécessitent 4 à 5 ans de mise en place avant d’être pleinement opérationnelles. Pour celle de Nkok, le début de la première activité de production devrait avoir lieu le 5 octobre prochain.