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Début du séminaire de gestion et contrôle fiscal des ressources naturelles en Afrique centrale

Des experts de huit pays de l’Afrique centrale (le Gabon, le Burundi, la Centrafrique, la République démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Cameroun et le Tchad), ont entamé mardi à Libreville, une réflexion sur la gestion et le contrôle fiscal des entreprises du secteur des ressources naturelles.

Sous la supervision d’AFRITAC centre et la Direction générale des impôts (DGI) du Gabon, ces experts tenteront d’apporter une lisibilité des recettes tirées des ressources naturelles dont regorgent ces pays membres de la région. Cette session a pour objectif de mettre en place une base de données fiable et intervient après celle de Kinshasa (RDC), où avait été créé un groupe de travail sur l’amélioration significative de la mobilisation des recettes fiscales des ressources naturelles.

Il s’agit en fait, pour ces différents experts d’échanger entre eux des expériences de leurs pays respectifs en matière de fiscalité appliquée dan le secteur des ressources naturelles.

Selon le président du groupe de travail de cet atelier et chef de la délégation de la RDC, Joachim Mayenda Makola, il se passe une sorte de confrontation entre l’Etat et l’investisseur dans le domaine des ressources naturelles.

’’Certains analystes estiment que l’investisseur tire un peu plus de son côté et ne laisse presque rien à l’Etat. C’est pourquoi, nous pensons qu’il doit avoir un outil d’analyse suffisamment objectif pour permettre de faire la part des choses, de voir quelle est la part que tire l’Etat dans ce domaine et quelle est celle que tire l’investisseur de l’exploitation de ces ressources’’, a-t-il expliqué.

Pour lui, les pays de l’Afrique centrale comptent beaucoup sur les recettes provenant des ressources naturelles (mines, pétrole et les produits de la forêt).

De ce fait, a-t-il estimé, ’’il est bon que nous puissions constituer une matrice qui nous permet d’avoir des données à chaque pays de manière à les comparer et éventuellement procéder à des ajustements pour rendre un peu plus lisible la contribution de ce secteur dans le développement de nos pays.

Prévu pour s’achever jeudi prochain, cet atelier est la suite d’un séminaire qui s’est tenu en mars dernier à Kinshasa (RDC).

L’AFRITAC qui pilote cette série de rencontre, est un organe du Fonds monétaire international (FMI). Elle contribue au renforcement des capacités industrielles, techniques et humaines des pays et des institutions régionales en collaboration avec les autres partenaires au développement.

Cet outil aide les gouvernements des pays membres de l’AFRITAC à mieux réaliser leurs objectifs en matière de politique économique et financière.

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