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Eyeghé Ndong appelle Ali Bongo à se ressaisir

Dans une déclaration faite le 26 septembre à sa permanence de Nkembo, dans le 2e arrondissement de Libreville, le dernier Premier ministre de l’ère Omar Bongo Ondimba à appelé le président Ali Bongo à se ressaisir en tant responsable politique et à ne pas continuer à prêter oreille aux faucons dont il avait eu déjà à dire en son temps qu’ils «creusaient sa tombe».

Déclarant ressentir un devoir moral de s’exprimer en tant que dernier Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba, en tant que témoin de la transition politique opérée après le décès du père, Jean Eyeghé Ndong a réaffirmé la nécessité de tenir une conférence nationale souveraine, réclamée par les partis de l’opposition et la société civile gabonaise.

«Militant de l’Union nationale, je n’ai pas besoin de dire ici que je souscris sans réserve à l’idée de tenir une conférence nationale souveraine, qu’à mon sens, la situation socio-politique du pays la justifie amplement. Je regrette donc l’attitude d’entêtement d’Ali Bongo Ondimba qui devrait placer plutôt en premier l’humilité. Lucidité et clairvoyance doivent aussi guider Ali Bongo Ondimba. En effet, ramener le débat politique actuel à une lutte entre deux personnalités ayant compéti à l’élection présidentielle serait mal percevoir la problématique de la crise actuelle», a déclaré Jean Eyeghé Ndong en guise d’exhortation à l’endroit du président, actuellement aux assises du conseil de sécurité des Nations Unie à New York.

Pour le vice-président de l’ex-Union nationale, l’humilité conseillée tient compte des circonstances qui ont précédé l’accession d’Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République, et en raison de la proximité qu’il eut, des années durant, avec Omar Bongo Ondimba, son père, fervent adepte du dialogue politique.

«La question du débat politique actuel au Gabon m’incline à penser que nous risquons de nous trouver véritablement devant une impasse, tant les tenants du pouvoir actuel ont tendance à servir aux gabonais un discours pour le moins délirant. À l’exemple de la rhétorique sur le «partage du gâteau», des petits arrangements qui conduisent, dit-on, à la distribution des postes, au discours qui consiste à traiter certains opposants d’aigris, ou de l’argument relatif à la prétendue sénilité de certains opposants utilisé par les jeunes qui aveuglément soutiennent le pouvoir», a regretté l’ancien Premier ministre.

Sans vouloir se livrer à une étude de texte du discours du président devant le Parlement réuni en Congrès le 12 septembre, Jean Eyeghé Ndong a ironisé dessus, la qualifiant de belle leçon de patriotisme et de civisme.

Télécharger l’intégralité de la déclaration de Jean Eyeghé Ndong.

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