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Bilie Bi Nzé : «Je demande à connaître le projet de l’UFC»

Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilie Bi Nzé a entretenu les hommes de média ce lundi, après le retour du président de la République des visites officielles qu’il a effectuées à New York et Cuba et a répondu aux questions qui ont porté sur la politique gabonaise.

Parlant du séjour à New York, Alain Claude Bilie Bi Nzé a rappelé que «ce séjour a ainsi permis au Gabon de renforcer sa diplomatie mais aussi de créer de nouveaux liens en vue d’améliorer sa coopération avec d’autres états et attirer de nouveaux partenaires économiques au Gabon», précisant qu’en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ali Bongo Ondimba a reçu plusieurs personnalités parmi lesquelles le président rwandais, Paul Kagamé.

Pour ce qui est de la visite du chef de l’État à Cuba, on retient que le «Gabon et Cuba entendent renforcer les termes d’un partenariat mutuellement bénéfique». Des partenariats ont d’ailleurs été signés dans le cadre de la santé essentiellement.

«Le Gabon compte près d’une vingtaine d’étudiants dans différents domaines de formation à Cuba. Alors que dans le même temps, de nombreux spécialistes cubains dans le domaine de la santé et du sport sont en activité dans notre pays», a précisé le porte-parole de la présidence de la République.

Enfin, l’on a annoncé que le président Ali Bongo Ondimba quittera une nouvelle fois le Gabon et se rendra du 5 au 6 octobre 2012 à Kigali pour une visite de travail avec son homologue rwandais, Paul Kagamé.

Il poursuivra ensuite par Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) ou il assistera, du 13 au 14 octobre 2012, au Sommet de la Francophonie. Du 15 au 17 octobre il sera en Belgique pour une visite de travail.

Questions-réponses

La phase des questions réponses a été dominée par les questions sur la politique intérieure du pays. Les journalistes sont longuement revenus sur les menaces d’insurrection d’une partie de l’opposition, conduite désormais par l’Union des forces du changement (UFC), dans la mesure où les autorités du pays n’acceptent pas l’ouverture d’une conférence nationale.

A ce sujet, le porte-parole de la présidence de la République a rétorqué: «le sentiment général dans notre pays, c’est que nous avons une opposition qui a du mal à se renouveler. Notamment de part les gens qui animent cette opposition. Prenez la photographie de la conférence nationale de 1990 et des acteurs qui y étaient, regardez et aujourd’hui vous trouverez les mêmes acteurs. Ils ont été tantôt dans la majorité, tantôt dans l’opposition, mais ils sont quasiment les mêmes. Vingt-deux ans après, alors que les enfants nées en 1990 sont à l’université, ils passent à autre chose dans leur vie, il faut les ramener à un débat qui vise en réalité à mettre entre parenthèses nos institutions, à mettre entre parenthèses l’état de droit, à mettre entre parenthèses la volonté du peuple pour une conférence nationale dite souveraine. Mais cette souveraineté, elle appartient au peuple. Et le peuple exerce cette souveraineté par les élections.»

Alain Claude Bilie Bi Nzé a poursuivi en ces termes : «Moi, je demande à connaître le projet de l’UFC. Quel est le projet autour duquel ils se sont réunis? Qui en est le leader ? Nous, nous attendons qu’il y ait un débat contradictoire sur les idées, sur les projets, projets contre projets.»

Pour clore ce débat, le porte-parole de la présidence qui a déclaré «la conférence nationale n’est plus pour nous un sujet», se demande si ce ne sont pas des arguments pour ne pas aller aux élections locales à venir. Il a également relevé que la question de la biométrie est de moins en moins évoquée par l’opposition.

Enfin il a souhaité que les personnalités politiques qui parlent d’insurrection l’assument publiquement. «Je crois que les populations gabonaises sont suffisamment mûres pour comprendre qu’il faut que les uns et les autres assument l’insurrection. Il ne s’agit pas de dire au peuple d’aller dans la rue, il s’agit d’appeler clairement, individuellement, soit en tant que parti politique, soit en tant que citoyen, mais que quelqu’un assume cet appel à insurrection».

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