Le ministre gabonais délégué à la Santé, Alice Bikissa Nembé, a ouvert lundi à Libreville, un atelier dit ‘’ de restitution et de validation de la revue du plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA 2008-2012’’.
Ce plan vise l’accès universel des populations aux services de prévention, de soins, de traitement et surtout de l’atténuation de l’impact du VIH/SIDA. Il accorde également une priorité au renforcement des interventions en faveur des groupes vulnérables et au développement des partenariats avec tous les acteurs impliqués dans cette lutte.
‘’Le rapport soumis à votre appréciation présente les progrès accomplis ainsi que les problèmes et les difficultés rencontrées quant la mise en œuvre dudit plan’’, a déclaré Mme Bikissa Nembé.
Selon le ministre, au terme de la mis en œuvre de ce plan stratégique qui a été élaboré pour une période cinq ans, le ministère de la santé a dors-es- déjà engagé un processus d’évaluation devant aboutir à la conception d’une nouvelle stratégique nationale de lutte contre le VHI/SIDA.
Le prochain plan devra s’étaler de 2013 à 2017. A travers des stratégies et actions d’envergure, ce nouveau plan, permettra de contribuer à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière de VIH/SIDA, indique-t-on. Freiner l’épidémie et inverser la tendance actuelle d’ici 2015, c’est l’objectif que s’est assigné les OMD.
La séroprévalence au Gabon est de 5,2% soit environ 66 mille personnes infectées du VIH/SIDA pour une population de 1millions 500 habitants.
Pour intensifier sa lutte contre la maladie du siècle, le gouvernement a augmenté il y’a quelques mois le Fonds de solidarité thérapeutique (FST) de 1 milliard à 2,5 milliards de FCFA.
Le gouvernement a également élargi la mesure de gratuité du traitement antirétroviral à toutes les couches de la population.
Par ailleurs les malades du sida sont également pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), un organe mise en place pour régler les frais de traitement des patients et autres malades.
Lors de la présentation du rapport de synthèse de ce plan stratégique national de lutte contre la VIH/SIDA, il a relevé l’insuffisance de communication et le déficit de capacité technique des organes spécialisés dans cette lutte. Les recommandations de cet atelier sont entendues mercredi prochain.
Prévu pour s’achever mercredi prochain, l’atelier enregistre la participation des tous les représentants des coordinations provinciales en matière de lutte contre le VIH/Sida, des experts de l’ONUSIDA et de l’OMS.
