La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé, ce 31 octobre 2012, au renforcement de ses capacités de production en électricité sur le réseau interconnecté de Libreville avec une puissance supplémentaire de 20 mégawatts disponible au quotidien.
Initié dans le but de satisfaire la demande croissante en électricité de la population Librevillois, la SEEG a procédé, le 31 octobre 2012, à la mise en service de 16 groupes supplémentaires de 1,5 MW chacun, sur son poste de distribution du quartier Belle-Vue, à la faveur d’un contrat signé le 30 août dernier avec le groupe international américain APR Energy.
«Nous avons fait installer ces groupes en moins de deux mois, pour pouvoir reconstituer le barrage, car pour trouver de l’eau, il faut qu’il pleuve et comme il n’a pas bien plu, pour passer la saison sèche et reconstituer la retenue de Tchimbélé, nous avons eu besoin des groupes thermiques qui nous permettent de soutenir et de remplir de nouveau le barrage pour démarrer l’année 2013», a expliqué le directeur des systèmes électriques, Martial Ondo Mve.
Selon les techniciens de la SEEG, la réalisation de ce projet a nécessité des travaux d’aménagement importants du fait que ce n’est pas un site dédié exclusivement à cela. Notamment, des études techniques et environnementales, ainsi que l’aménagement de l’espace devant accueillir les équipements APR et l’adaptation du site et des équipements existant pour une intégration harmonieuse de la nouvelle centrale au réseau interconnecté de Libreville.
Mais également, l’approvisionnement et l’installation des équipements de la centrale qui comprennent une entité de stockage gazole d’une capacité de 150m³, 16 groupes de 1.5 mégawatts, 2 sous-stations de 20 kilovolts délivrant chacune 10 MW, une salle de commande, et aussi les essais et les tests statiques et dynamiques, la réception et la mise en service en marche industrielle.
«Nous avons aujourd’hui un poste de livraison qui se raccorde sur le réseau interconnecté de Libreville, c’est-à-dire le poste de Belle-Vue le 90-20, ce qui est très avantageux pour nous parce qu’il nous permet de mieux distribuer l’énergie produite par les groupes APR», a rassuré Martial Ondo Mve.
Pour ce dernier, il s’agissait de l’aspect reconstitution du volume d’eau de Tchimbélé, les incidents qui peuvent être liés aux aspects climatologies, notamment dû aux orages, on aura du mal à dire qu’il n’y aura plus de délestages, parce que les délestages ont plusieurs origines, à savoir matérielle, atmosphérique ou agression volontaire. Donc il ne saurait attester du zéro incident.
