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L’ACR refuse l’exclusion de Mayila de l’UFC

Officialisée et rendue public le 31 octobre dernier à l’issue de la réunion des présidents des partis, l’exclusion de Me Louis Gaston Mayila de l’Union des forces du changement (UFC) n’a pas enregistré l’approbation de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) qui a rejeté cette décision dans une déclaration faite le 1er novembre 2012.

Une cinquantaine de jours seulement après sa création, la coalition des partis politiques de l’opposition l’UFC, portée sur les fonts baptismaux à l’issue du Forum de Mouila pour exiger la tenue d’une conférence nationale souveraine, connaît sa véritable première fracture avec l’exclusion du président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), Louis Gaston Mayila.

Une situation qui n’est pas du goût des partis politiques de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), créée en soutien à la candidature de Pierre Mamboundou à la dernière présidentielle, dont Me Mayila était il y a quelques temps encore le président. Solidaires de leur «past-président» immédiat, les leaders des sept partis politiques et associations politiques de ce regroupement dont la présidence est tournante, se sont réunis le 1er novembre 2012 au siège provincial du PDS au quartier Plaine-Niger à Libreville pour rejeter ladite exclusion.

Réclamant leur qualité de membres cofondateurs de l’UFC, ces partis ont déclaré ne pas se reconnaitre dans la décision de la réunion des présidents des partis tenu la veille au siège du CDJ sis au quartier Petit Paris. «Me Mayila et son parti restent membres de l’UFC», a déclaré le secrétaire général de l’UPG, Fidèle Waura.

Selon le porte-parole de circonstance de l’ACR, les procédures disciplinaires n’ont pas été respectées au cours de l’audition de Me Mayila. Celui-ci, pour Fidèle Waura, aurait dû être entendu au sein d’un conseil de discipline. «l’UFC est tombée dans le piège de l’intolérance et de l’arbitraire que l’opposition gabonaise combat depuis 42 ans», a soutenu le secrétaire général de l’UPG, relayé par le quotidien L’Union.

En attendant la suite de ce feuilleton d’auto-tamponneuses qui avait été prédit par certains observateurs dès la naissance de l’UFC, on est tenté d’entrevoir la naissance de deux branches de l’UFC : l’UFC tendance ACR et pourquoi pas, l’UFC canal-historique-Mouila. «Que sera sera. Demain n´est jamais bien loin. Laissons l´avenir, venir. Que sera sera. Qui vivra, verra», rappelle une chanson populaire occidentale des années 50.

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