Suite à la rumeur qui court sur la possible sortie de l’UFC (Union des Forces du Changement), le président de l’ARENA (Alliance pour la Renaissance Nationale), Richard Moulomba, a tenu à recadré les choses au micro des reporters de GABONEWS à son siège de Taro-Bar.
Depuis sa dernière sortie en la faveur d’une conférence de presse le 31octobre dernier, la position de l’ARENA au sein de la classe politique de l’opposition pose problème. Une situation née de l’éviction de Me Louis-Gaston Mayila de l’UFC, un regroupement des partis politique de l’opposition.
Pour le président de l’ARENA « quelques responsables des partis politiques, galvanisés par certains compatriotes dont le véritable statut au sein de l’UFC reste à déterminer, se sont arrogés le droit d’exclure unilatéralement Me Louis- Gaston Mayila et les siens de l’UFC avant de le livrer, tel un vulgaire personnage, à une dizaine de fanatiques instrumentalisés pour la circonstance et payés par des personnalités politiques connues.
Ces partisans imbibés d’intolérance, de fanatisme et manifestement entretenus ont agressé physiquement et verbalement M. Mayila et d’autres présidents de partis suspectés d’entraver les desseins hégémoniques des factions prêtes à tout pour exister politiquement ». Une situation qui a conduit les membres de l’ARENA à prendre certaines décisions, car pour eux, la procédure ayant abouti à la mise à l’écart de M. Louis-Gaston Mayila serait entachée de vices pour les causes ci-après : le mis-en-cause n’a jamais été entendu ni par ses pairs, ni même par le tribunal illégitime créé pour la circonstance; La décision inique a été rendue sur la seule base des propos rapportés par le quotidien « L’Union ».
La charte et le règlement intérieur de l’UFC qui codifient les comportements et qui auraient pu être la base référentielle d’une telle décision n’ont jamais été signés à ce jour ; Pour conclure, l’ARENA par la voix de son président a réaffirmé son appartenance à ce groupement politique, mais refuse de prendre part à toutes formes d’activités de l’opposition si elles se déroulent dans les locaux du CDJ.
Selon lui, L’UFC n’est pas le lieu où se règlent les vieilles rancœurs entre les anciens amis de feu Omar Bongo Ondimba, lesquelles rancœurs prendraient leur source ailleurs, transformant ainsi tous les autres en simples spectateurs.
