Le ministre de la santé, Léon Nzouba a ouvert, lundi à Libreville, devant 150 participants issus de 11 pays d’Afrique et des représentants des organismes internationaux, les travaux de la réunion sur l’approche ‘’une seule santé’’ dont l’objectif est de prévenir et riposter efficacement contre les flambées épidémiques nées des maladies d’origine animale
Le ministre Léon Nzouba a souhaité à l’ouverture de la réunion que ‘’La pertinence des objectifs visés par cette rencontre permettront de contribuer au renforcement de la prévention et de la riposte aux menaces posées par les épidémies dues aux maladies émergentes d’origines animale dans la région africaine’’.
Avec 80% d’évènements de santé publique d’origine infectieuse répertoriés par l’OMS dont 24% sont d’origine animale, les expériences de chacun des pays en matière de santé humaine, animale et de préservation des écosystèmes seront utiles d’autant plus que l’Afrique est marquée par l’apparition des infections d’origine animale, aggravant à cet effet son taux de mortalité et de dépense en santé.
‘’Elles constituent une sérieuse menace pour le développement économique et social des pays affectés et représentent un danger pour la sécurité de la santé publique internationale en raison du risque élevé de propagation transfrontalière compte tenu de la rapidité des moyens de transport et de l’intensité des échanges entre les pays du monde aujourd’hui’’, a déploré le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr. Louis Gomez Sambo
L’approche « Une seule santé » devra à travers des actions coordonnées, réalisées dans un cadre multisectoriel, atténuer les impacts de ces phénomènes. Conscients que l’interconnexion homme-animal existera toujours, ainsi qu’avec l’ensemble des écosystèmes. L’Ambassadeur des USA au Gabon, Eric Benjaminson a reconnu ‘’l’intérêt d’amoindrir les effets de l’interconnexion homme-animal-environnement’’ en précisant que ‘’la santé respective de chaque entité ne pouvant être traitée individuellement doit s’articuler plutôt sous la réflexion d’une collaboration des différents secteurs qui ont une incidence sur la santé’’.
Signalons que la réunion de Libreville est organisée par l’OMS en partenariat avec la FAO, L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la corporation de développement communautaire (CDC), ’OIE, One Health for Central and East Africa (OHCEA,) et l’AU-UBAR.
