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Déjà des indélicats dans le football professionnel

A peine lancé, les mauvais payeurs qui dirigent certaines des quatorze équipes engagées dans le championnat national de football, entrée dans une phase de professionnalisation cette année, se font déjà remarquer.
A l’issue de la 5e journée, l’Union sportive Bitam (USB) a confirmé son rang de leader après sa victoire face au FC Sapins. Entre-temps, les nouveaux promus, Nguen’Asuku (0 points -6) et le Stade Migovéen (0 points -7) caracolent au bas du tableau. Dur apprentissage!

Ces performances, qui restent au demeurant en deçà des attentes, ne cachent pas le fait que ce championnat commence à enregistrer ses premiers couacs. On se souvient que lors de son lancement, il était question de 10 milliards de francs CFA engagés pour subvenir aux besoins de l’organisation par la ligue nationale de football (Linaf) et à ceux des clubs qui participent au championnat.

Depuis le mois de septembre, la compétition a été engagée et les clubs lancés dans la bataille vers le sacre. Ce qui commence à étonner, ce n’est pas la qualité des clubs qui prennent part à ce championnat, encore moins la qualité du spectacle offert, mais c’est le comportement de certains présidents ou gestionnaires de clubs qui s’affichent déjà comme de «mauvais payeurs».

Même s’ils ne sont pas nommés, la Linaf commence à taper du poing sur la table. Certains n’ont en effet pas encore versé les salaires des mois d’août et septembre 2012 aux joueurs ni du staff d’encadrement. Soit un montant de 60,4 millions qui ont pourtant été décaissés à leur endroit. «Nous sommes informé du fait qu’il existerait de nombreux dysfonctionnements au niveau de la gestion financière de certains clubs», a indiqué une source proche de la Linaf citée par le quotidien l’Union du jeudi 22 novembre.

Si cela s’avère exact, il est clair que lorsqu’on parlait encore de financement des clubs, le citoyen qui se demandait: «comment quelqu’un peut-il créer une équipe de football, sans conviction, pour faire son business et d’un coup, se retrouver millionnaire grâce à l’État» avait raison.

Certains de ces dirigeants véreux déclarent, pour justifier leur forfaiture, que les joueurs ne se seraient engagés qu’au mois de septembre. En conséquence, ils n’ont droit qu’à un mois de salaire. Dans ce contexte, pourquoi ne l’ont-ils pas déclaré avant le versement de l’argent par la Linaf ? Cette dernière serait, du coup, en droit de demander le remboursement du reliquat si l’argent ne doit pas servir.

Au regard de ce mélimélo qui commence à s’installer, et dans la mesure où certains responsables de clubs paient de la main à la mains leurs agents, l’instance organisationnelle du championnat national menace de transférer les comptes au trésor public qui se fera désormais le devoir de payer individuellement et nominativement les joueurs et autres membres du staff.

Beaucoup estiment qu’il s’agirait de la meilleure méthode, permettant de laisser des traces et de faire moins d’aigris dans cette course, car on risque de se retrouver au final avec un championnat national dans lequel les joueurs et les membres d’encadrement auront des traitements aussi divers que variés. Mais une chose est certaine on est encore loin du professionnalisme voulu par certains !

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