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Ex-UN : «combat à mort contre le pouvoir et ses alliés, connus ou occultes»

Après près de quatre mois sans résultat concret sur l’organisation de la Conférence nationale souveraine réclamée par l’opposition et une partie de la société civile, les membres de l’ex-Union nationale viennent d’opter pour une stratégie plus radicale, celle d’un «combat à mort contre le pouvoir et ses alliés, connus ou occultes».
La libération du Gabon du clan Bongo au pouvoir depuis 42 ans, décidée par l’opposition gabonaise, vient de prendre une nouvelle orientation. Partie de l’exigence de la conférence nationale souveraine, la stratégie d’affranchissement du peuple vient de virer en faveur de la désobéissance civile dont le programme et les articulations seront précisées au fur et à mesure de sa réalisation.

Selon le secrétaire exécutif adjoint de l’ex-Union nationale, Gérald Ella Nguema, qui, à la faveur d’un communiqué livré le 22 novembre 2012, a juré de donner sa vie pour la patrie, tout en appelant la population gabonaise à la désobéissance civile, «le mandat du président Omar Bongo Ondimba s’achève le 2 décembre prochain, date de la fin du contrat des Gabonais et du Gabon avec le clan Bongo. Nous n’en voulons plus ! Nous envoyons un message solennel au président François Hollande que nous ne voulons plus d’Ali Bongo Ondimba».

«Nous ne mourons pas comme des serpents, à qui l’on donne des coups de bâtons sur la tête sans qu’ils ne puissent crier. Je dis bien que nous commençons maintenant, sans tenir compte des tâtonnements et des hésitations du débat politique, un combat à mort contre le pouvoir et ses alliés, connus ou occultes», a-t-il déclaré avant de préciser que, «comment allons-nous faire pour le reprendre ? Nous allons par étape. Nous sommes dès aujourd’hui des hors-la-loi, car aucun peuple n’obéit à une loi qui le détruit. Ainsi, je demande au peuple gabonais d’avoir une pensée pieuse pour nos martyrs et pour toutes les victimes des crimes rituels».

Par ailleurs, il a exigé la libération immédiate des prisonniers politiques du 15 août 2012 à Cocotiers, mais aussi le départ de l’ambassadeur des États-Unis au Gabon, qui selon lui, fait obstacle au processus de démocratisation au Gabon.

Tenant compte du danger ou des débordements qui peuvent naitre à la suite de cet appel, les membres de l’ex-UN, ont anticipé à travers une invite fraternelle à l’endroit des forces de sécurité et de défense pour une solidarité totale et non partielle.

«Je termine par un appel fraternel aux forces de sécurité et de défense. Ce que nous faisons est à l’avantage de tous les Gabonais, toutes les professions confondues. Vos corps d’armés ne doivent pas être que des machines ou des robots de répression de l’État. Votre mission première est la protection du peuple auquel vous faites tous partie, bien que certaines rumeurs fassent état de la présence de plusieurs nouveaux étrangers au sein des forces de sécurité et de défense. Vos épouses et les nôtres fréquentent les mêmes marchés, vos enfants et les nôtres vont dans les mêmes écoles», a conclu Gérald Ella Nguema.

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