Le 5e congrès africain du pétrole et exposition (Cape V) se tient depuis le 23 novembre à Libreville, où les pays membres de l’Association des pays producteurs de pétrole en Afrique (APPA) planchent sur l’avenir des hydrocarbures africains. Les travaux sont dirigés par le ministre gabonais du Pétrole, Etienne Ngoubou, président en exercice de l’APPA.
L’APPA estime que l’avenir du pétrole sur le continent est prometteur. Cependant, de nombreux défis restent à relever pour l’assurer. Surtout que la production, relève l’organisation, a augmenté de 4,2% entre 2005 et 2010, et que l’expert Duncan Clarke a affirmé que la production sur le continent devrait atteindre 14 millions de barils par jour en 2015 et 20 000 barils par jour en 2030, rapporte le quotidien L’Union.
«Investisseurs, opérateurs économiques et responsables ministériels africains en charge du secteur pétrolier vont donc cibler simultanément 18 pays africains producteurs de pétrole avec des réserves prouvées de plus de 100 milliards de barils. Réserves qui s’accroissent en raison de nouvelles découvertes», poursuit le quotidien.
Organisation intergouvernementale, l’APPA a été créée en 1987 à Lagos, Nigeria. Elle a pour but de servir de plateforme de coopération, de collaboration, de partage de connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole. Elle vise à promouvoir les initiatives communes (et les projets) en matière de politiques et de stratégies de gestion dans tous les domaines de l’industrie pétrolière, en vue de permettre aux pays membres de tirer meilleurs profits des activités d’exploitation de cette ressource non renouvelable.
L’APPA compte présentement 18 pays à savoir : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Guinée Équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan, Tchad. Ensemble, ces pays détiennent la quasi-totalité des réserves connues et de la production de pétrole et de gaz de l’Afrique.
