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Le Gabon n’a pas besoin d’un leader politique, mais d’un chef de guerre, déclare le Dr. Daniel Mengara à Atlanta

Conforme à sa tradition de franchise et d’éducation des masses face aux enjeux de la lutte pour un changement véritable et immédiat au Gabon, le Dr. Daniel Mengara a ce samedi 8 décembre à Atlanta déclaré que les Gabonais s’étant trompés de combat depuis 1990, ce qu’il fallait désormais au Gabon c’est non pas un leader politique, mais un chef de guerre.

S’exprimant à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de la Plateforme Citoyenne, une association de Gabonais politiquement engagés vivant aux Etats-Unis, le Président du mouvement « Bongo Doit Partir-Modwoam » a affirmé que l’élite politique gabonaise a, pendant 20 ans, confondu combat politique dans un pays démocratique et combat politique dans un pays de dictature, et c’est ce qui explique qu’elle n’ait pas su répondre aux attentes de rupture du Peuple gabonais. Cette confusion a en effet mené cette élite à se battre avec des outils démocratiques classiques (élections, négociations, compromis et compromissions, etc.) alors même que le contexte politique qui interpellait notre nation était déjà un contexte de guerre qui demandait de cette élite une attitude frontale conforme à cette réalité. Et le leader du BDP-Modwoam de conclure que, suite aux diverses improvisations et approximations politiques qui, pendant 20 ans, ont mené le combat national à un cul-de-sac, un seul constat s’impose désormais : le Gabon qui aspire au changement immédiat n’a plus besoin de militants, mais de guerriers, il n’a non plus plus besoin d’un leader politique, mais d’un chef de guerre.

Pour le leader du BDP-Modwoam, la solution à l´équation politique actuelle passe donc par la reconnaissance par tous que le Gabon est, depuis 1990, en situation de guerre face au diktat des Bongo. Forts de cette connaissance et face à cette réalité, il incombe désormais aux Gabonais de déclarer la guerre aux Bongo. Le Dr. Daniel Mengara a ainsi tenu à être le premier à déclarer cette guerre et, donc, à exhorter les Gabonais qui pensent comme lui à le rejoindre dans ce combat le plus réaliste et le plus obligatoire car, selon lui, il n’y a pas d’autres moyens pour en finir avec le régime des Bongo.

Cette guerre que les Gabonais doivent déclarer, le Dr. Daniel Mengara l’a appelée « insurrection ». Pour lui, donc, le combat insurrectionnel est plus que jamais d’actualité et s’impose comme la seule démarche susceptible de rétablir les Gabonais dans leur souveraineté, à condition que les Gabonais s’y préparent. Il a donc invité ceux qui pensent comme lui à se déclarer et à le rejoindre dans la préparation de cette insurrection puisque ce n’est pas un combat qu’il peut gagner ou mener tout seul. Pour gagner ce combat, il a besoin du soutien déclaré des Gabonais tant de la diaspora que du terrain en vue de préparer ensemble les grandes échéances de cette lutte qu’il faut obligatoirement engager dès maintenant si les Gabonais veulent s’éviter 70 ans de règne par la même famille au Gabon. Si les Gabonais soutiennent ce combat, a déclaré Daniel Mengara, ils viendront à bout des Bongo. Par contre, si les Gabonais rejettent l’approche frontale et l’insurrection proposée par le BDP-Modwoam en préférant le rêve et les illusions de changement par le miracle que certains leaders de l’opposition leur proposent, alors les Bongo auront gagné. « A vous de choisir » a lancé le Dr. Daniel Mengara, en conclusion de son allocution.

Photo de famille des leaders de la Plateforme Citoyenne à Atlanta le 8 décembre 2012

S’agissant de la Conférence Nationale Souveraine qui défraie actuellement l’actualité au Gabon, le Dr. Daniel Mengara l’a balayée d’un revers de la main comme un projet utopique mené par des gens qui, selon lui, mentent au Peuple gabonais en lui présentant la Conférence Nationale Souveraine comme le seul outil de libération nationale alors même que, en réalité, les peuples qui se libèrent des dictatures ailleurs ne préfacent jamais leurs révolutions par la tenue d’une Conférence Nationale. En Tunisie, en Libye, en Egypte et maintenant en Syrie, les Peuples se sont simplement insurgés pour chasser directement le dictateur. Ils n’ont pas dit : « Demandons au dictateur d’organiser une conférence nationale ». Au Gabon, a conclu le Dr. Daniel Mengara, on veut falsifier l’histoire du monde en faisant croire au Peuple gabonais que c’est par des Conférences Nationales que les Peuples se libèrent de la dictature alors que l’histoire du monde a démontré depuis belle lurette que c’est par la lutte frontale que se conquièrent la dignité et la souveraineté des Peuples. En passant, on cache au Peuple que les Conférences Nationales sont avant tout des outils de négociation, de compromission et de partage du pouvoir et non pas du tout des outils de rupture.

Selon le leader du BDP-Modwoam, donc, on continue à proposer au Peuple gabonais des utopies, des illusions et des voies de garages qui, parce que découlant d’improvisations, d’impréparations, d’approximations et d’illusions politiques, quand ce ne sont pas simplement des manipulations et des mensonges, ont toujours fini, et ce depuis 1990, par accoucher d’une souris et donc par conforter le pouvoir et la mainmise des Bongo sur le Gabon. Pour lui, continuer à parler de conférence nationale souveraine alors même que le dictateur au pouvoir en a rejeté le principe et que le peuple attend désormais plus que des gesticulations, ou demander aux Gabonais avec une légèreté surprenante d’aller s’inscrire comme des moutons à une Conférence Nationale sans date, sans agenda précis et sans finalité claire, et ce en lieu et place d’une insurrection en bonne et due forme, constitue une fuite en avant similaire à toutes celles qui, depuis 2009, ont promis la chute d’Ali Bongo au Gabon sans jamais l’obtenir.

Pour le leader du BDP-Modwoam, ces manières de toujours tout improviser au Gabon constituent des enfantillages qui galvaudent la destinée nationale, surtout quand, en seulement trois ans depuis 2009, on a promis de défendre le vote des Gabonais sans finalement le défendre, on s’est déclaré Président élu sans vraiment le devenir, on a organisé un gouvernement parallèle qui a avorté, on a promis que sans biométrie il n’y aurait pas d’élection, on a proclamé à la légère une conférence nationale pour septembre, puis octobre 2012 pour se retrouver acculé au discrédit, on a donné des ultimatums de deux semaines à Acrombessi sans que le concerné ne décampe, on a donné un ultimatum sans effet à Ali Bongo pour qu’il organise la conférence nationale: tout ça en vain. Cela ne fait pas du tout sérieux de la part de ceux qui disent pourtant se battre pour le Peuple gabonais. Daniel Mengara pense donc que le moment est venu d’arrêter de galvauder ainsi la destinée nationale, du moins les idées qui, si bien préparées et mûries, auraient pu libérer le Gabon, mais se retrouvent aujourd’hui vidées de substance parce qu’elles auront été mal appliquées, mal orientées, mal préparées, et précipitées.

D’où l’appel au Peuple gabonais de plutôt s’organiser calmement et systématiquement en vue d’une déclaration de guerre contre les Bongo en bonne et due forme, pour qu’on en finisse une bonne fois pour toutes.

La vidéo de l’intervention intégrale du Dr. Daniel Mengara est ci-dessus.

BDP-Modwoam
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West Orange, NJ 07052, USA
Tél.: 973-447-9763
Fax: 973-339-9390
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  1. peut la police condamner un préjugé sans preuves physiques ou palpables?un présumé criminel n’a-t-il pas au respect?trop de bavrdage,ne nous éloignons pas du sujet et de ses enjeux.Pourquoi les Gabonais eux-memes n’ont pas questionné au sujet des objectifs,de la nécéssité d’une conférence nationale souveraine?c’est donc là une comparaison du Gabonais à un animal!!!et les autres(opposition « non radicale ») ne comprennent-ils pas ce contexte?

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