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Tropicale Amissa Bongo : Gert Dockx, le puncheur de la 3e étape

Nouvelle venue sur la Tropicale Amissa Bongo, le team belge Lotto Belisol a récidivé en remportant la 3e étape de cette édition 2013, courue entre Oyem et Bitam sur 109 km. Son poulain Gert Dockx s’y est imposé au sprint final devant son coéquipier Gaëtan Bille, l’Algérien Abdelbasset Hannachi, le marocain Soufiane Haddi et l’Erythréen Kudus Merhawi. Ce, au terme d’une échappée d’une quinzaine de coureurs, entamée 16 km après le départ et qui comprenait le maillot jaune Andréa Palini, Yohann Gène, recordman du nombre de victoires d’étapes, et Anthony Charteau, triple vainqueur de la Tropicale Amissa Bongo.
Les coureurs de la Tropicale Amissa Bongo sur la route de Bitam le 16 janvier 2013 © Arias Danger Aimée/Gabonreview

Le jeune Belge, qui assure que la Tropicale Amissa Bongo est une bonne préparation pour sa saison en Europe, explique : «nous étions deux de la même équipe dans l’échappée. Sachant qu’on n’était pas les plus rapides de l’échappée, nous avons essayé d’attaquer. J’ai attaqué à 10 km avec trois autres gars et un coureur de la Cofidis derrière a roulé pour rentrer sur les quatre hommes devant. Il a fermé le trou et j’ai attaqué dès le début du sprint. C’est la 2e victoire d’étape de mon équipe donc c’est motivant pour la suite. On est venu ici avec l’objectif de gagner une étape. Ce qu’on a fait le premier jour. Hier, l’un des nôtres est arrivé 2e, aujourd’hui on gagne encore. C’est parfait.»

Né en juillet 1988, Gert Dockx a commencé le cyclisme amateur en 2005. Devenu pro en 2009, il a rejoint Lotto Belisol cette année seulement, après avoir été dans deux autres équipes. Dans son pays, il est qualifié de puncheur.

Erythrée : les modestes ambitions de la meilleure équipe africaine.

Très remarquée dès son arrivée sur la Tropicale Amissa Bongo l’année dernière, l’Erythrée truste jusqu’ici le maillot de la meilleure équipe africaine. Elle ne dort pourtant pas sur ses lauriers, notamment constitué d’une mémorable victoire, à Lambaréné, de sa perle Daniel Tekhlaimanot, lors de la 4e étape de l’édition 2011. La toute première victoire d’étape d’un coureur africain sur la Tropicale.
Hier à Bitam, l’un des Erythréens, Merhawi Kudus, s’est fait remarquer dans le sprint final mais aussi durant l’irrattrapable échappée de 16 coureurs ayant marqué cette étape. A 18 ans, l’hyperactif Merhawi Kudus est parvenu à se classer 5e dans une escouade comprenant des grands noms comme Yohann Gène ou Adrien Petit. Depuis le début, les connaisseurs africains attendent une autre victoire d’étape de la meilleure équipe africaine. Son coach, Asehel Mussie explique : «Cette équipe est presqu’entièrement constituée de nouveaux. Après la 1ère génération qui a donné Daniel Tekhlaimanot ou Natnael Berhane, passés pro, nous travaillons à constituer une relève, à préparer une nouvelle génération. Chaque jour, ils prennent la mesure de la compétition. L’équipe actuelle fera ce qu’elle pourra mais nous sommes surtout venus ici avec l’ambition d’être la meilleure équipe africaine. Sur trois étapes, nous avons endossé ce maillot trois fois et nous espérons continuer ainsi. Si d’autres opportunités se présentent, nous ne manquerons pas de les saisir.» Il est permis de penser qu’une victoire d’étape est possible, surtout avec des éléments comme ce Merhawi Kudus qui se bat sur tous les fronts.

Sortie de course ou sortie de compétition pour Frédéric Obiang

«Mais où est le symbole national ? Où est le symbole national ?», entendait-on ça et là dans la foule, hier à l’arrivée de Bitam où le public avait remarqué que Frédéric Obiang, figure de proue du team gabonais, n’avait pas passé la ligne d’arrivée. Le champion gabonais comptait, en effet, parmi les victimes du carambolage survenu lors de la 2e boucle dans la ville de départ, Oyem.

Dans l’ambulance qui l’a amené jusqu’à Bitam, il a raconté : «Il y a eu une glissade dans le peloton lors du circuit dans Oyem. Un coureur m’a heurté par l’arrière et je suis tombé. J’ai essayé de reprendre la course mais quelques temps après j’ai réalisé que mon bras ne pouvait plus tenir le guidon. J’ai donc décidé d’arrêter. J’ai reçu des soins. S’il n’y avait que des égratignures, j’aurais pu continuer. Mais je n’arrive même pas à bouger les cinq doigts qui tiennent le guidon.» Le médecin-capitaine François Diouf explique que Frédéric «a présenté un traumatisme du poignet gauche. Après les premiers soins qui lui ont été administrés, nous allons procéder à une meilleure exploration pour identifier avec précision s’il a, éventuellement, des lésions traumatiques ou autres. Pour l’instant, on s’en tient à cela et je pense qu’il sera proposé à une évacuation sur Libreville, à l’hôpital militaire. On s’attelle donc, pour l’instant, à le remettre sur pied. Pour la suite de la compétition, on verra.»

Tropicale Party : un VTT à chaque étape

La Tropicale Party aura attiré du monde hier à Bitam. La manifestation consiste à organiser au bénéfice du public une série de jeux, d’animations et de spectacles. Les habitants de Bitam ont donc eu à se divertir, jusqu’à 21 heures, avec des artistes gabonais bien connus (Manitou, Erikara, Amandine, etc.) qui ne seraient peut-être pas venus dans leur ville sans la Tropicale Amissa Bongo. S’ils n’ont pas été de l’excursion au Cameroun, ces artistes suivent la caravane et se sont déjà produits à Oyem où «le public, venu très nombreux, était très ravi du jeu et spectacle offert. Parce que c’est la fête du vélo, Castel a organisé un tirage au sort qui a permis d’offrir un vélo VTT à un spectateur. A chaque étape, un VTT est ainsi offert», explique Wilfried Mba Ngéma, l’un des animateurs de la Tropicale Party.

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