En réfection depuis plusieurs mois, le «Resto U» a enfin rouvert ses portes pour le grand plaisir des étudiants qui, lors des nombreuses grèves ayant secoué l’université Omar-Bongo, n’ont cessé de réclamer son ouverture, entre autres revendications. Coup d’œil sur les nouveaux services offerts par la société Sodexo et les différentes tarifications en vigueur.
Après plusieurs mois de travaux de réfection entrepris par Sodexo, une société spécialisée dans la restauration collective et le «facility management», la journée du 28 février 2013 a été, pour les administrateurs de ladite société et quelques représentants du gouvernement, l’occasion d’ouvrir officiellement le restaurant universitaire et de couper court avec les nombreuses supputations qui ont entouré la fermeture de la structure puis la trop longue attente qui s’en est suivie.
L’ouverture qui a été annoncée pour le mardi 26 février 2013 dernier a notamment été l’occasion d’estimer la réelle capacité d’accueil de la salle nouvellement aménagée et de vérifier la fonctionnalité des nouvelles cartes d’accès dites «SoKeeZ» dont doivent se munir tous les étudiants désirant se restaurer.
Fort du résultat positif enregistré deux jours après ce lancement, Philipe Boussorot, directeur général de Sodexo Gabon, peut désormais se réjouir du service offert par son entreprise. Pour lui, «beaucoup de choses ont changé. Le restaurant a été remis aux normes d’hygiène alimentaire et la fluidité est meilleure», même si certains étudiants se plaignent de la difficulté à obtenir les tickets de restaurant, notamment ceux qui ne détiennent pas encore de la fameuse carte d’accès : «la queue pour avoir un ticket, la queue pour accéder au restaurant, c’est trop !», s’est écrié l’un d’eux.
Présent à cette réouverture, le directeur général du patrimoine et des équipements au ministère de l’Éducation nationale, Simplice Mouango Bounguendza, a indiqué que «les travaux entrepris par la société Sodexo ont été faits comme cela se doit». Ces travaux ont été effectués sous la supervision de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) et n’auraient coûté «que 14 milliards et 600 millions de francs CFA au lieu des 18 milliards initialement prévus», soit une réduction de «30%» des dépenses que devait effectuer le gouvernement.
Après avoir évalué à 900 places la capacité d’accueil du restaurant universitaire, en plus de la salle VIP (500 francs CFA l’entrée), Philipe Boussorot a rappelé que la deuxième phase des travaux consistera à changer l’ancien mobilier afin de coller aux nouvelles exigences de l’entreprise.
Aussi, d’autres sites pilotes ont déjà été identifiés qui devraient constituer, dans un avenir relativement proche, les nouveaux chantiers de la société. Ainsi, l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), l’Institut national des sciences de gestion (INSG), l’École nationale de commerce de Port-Gentil, le Lycée national Léon Mba, le Lycée de l’Excellence et quelques internats du pays sont pressentis pour intégrer les prochaines missions de Sodexo qui, après 38 ans d’expérience dans le domaine de la restauration, a reçu les félicitations du gouvernement par l’entremise de Simplice Mouango Bounguendza, plusieurs mois après la convention signée par le ministère de l’Éducation nationale et Sodexo donnant mission à cette société.
Comme pour donner une preuve à sa volonté de parfaire son service de restauration au sein de l’UOB, la société Sodexo entend ouvrir «très prochainement» un kiosque de repas à emporter pour les étudiants, service dont le coût sera le même (150 francs CFA) que celui à l’intérieur du restaurant.
