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Commission Cemac : l’acte II des rapports d’étape

Les commissaires des sous-commissions de l’agenda de la présidence gabonaise de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se sont retrouvés, le 8 février 2013, autour du bureau national de cette entité chargée de proposer des stratégies et des esquisses de réponses aux questions d’intégration au sein de la sous-région, dans le cadre de la présentation du rapport d’étape avant validation.

Comme de coutume chaque fin de semaine depuis l’ouverture des travaux de la commission nationale sur l’agenda de la présidence gabonaise de la Cemac, les commissaires en charge des différents dossiers ont présenté, ce 8 février, le rapport d’étape des discussions des quatre derniers jours sur les différentes thématiques soumises à leur réflexion.

A travers des triptyques (atouts-faiblesses-recommandations et enjeux-états des lieux-recommandations), les membres des trois sous-commissions ont passé au crible les différents points allant des politiques et programmes intégrateurs aux questions institutionnelles, en passant par le financement de l’intégration régionale.

Pour la sous-commission 1 chargé des questions institutionnelles, les discussions ont porté sur la gouvernance et l’entame de l’analyse sur la nationalisation des institutions spécialisées de la Cemac. Il s’agissait plus précisément des sujets liés aux marchés communs, au parlement communautaire, à la cour de Justice communautaire, à la cour des Comptes communautaire et à l’intégration par le bas.

Dans le cadre des politiques et programmes intégrateurs et conformément aux réaménagements intervenus dans ce thème, les commissaires de la sous-commission 2 ont réexaminé le point relatif à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux qui avaient déjà connu un début d’examen, concernant notamment son axe lié à la libre circulation. Les membres de cette sous-commission n’ont pas manqué de relever les résistances de certains États à ouvrir totalement ou partiellement les frontières aux ressortissants de la communauté, la non-application des textes régissant la libre circulation des personnes et des biens en zone Cemac, ainsi que le déficit accusé par le Gabon en terme de population et la présentation de son marché intérieur étriqué.

De la sous-commission chargée d’étudier la problématique du financement de l’intégration régionale, il ressort que la réussite de l’intégration nécessite un cadre institutionnel, juridique, volontariste et impératif. Cette réussite requiert aussi un environnement politique stable et apaisé. Pour les têtes pensantes de cette sous-commission, la réussite de l’intégration dépend également d’un réseau performant de petites et moyennes entreprises parce que ce sont elles qui permettent la diffusion du capital à l’intérieur de la communauté.

Le président de circonstance, Emmanuel Zé Békale, s’est félicité du niveau des débats et de l’évolution que prennent les échanges, mais aussi de ce que les travaux en sous-commission se passent très bien, les thématiques étant examinées avec une grande technicité. «Nous en sommes très contents et pensons que le rapport final qui sortira de ces différents travaux permettra effectivement d’atteindre les objectifs que nous a assignés le président de la République à savoir lui proposer des éléments pour rebooster l’activité de la Cemac et faire de sa présidence, un nouveau départ pour cette commission dont la vocation est l’intégration de la sous-région», a-t-il déclaré.

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