Panique dans le centre-ville de Port-Gentil ce vendredi 8 février en fin de matinée : les détonations d’une arme à feu se sont conclues par deux personnes blessées, lors du passage d’un convoi autour d’un véhicule de transport des fonds de la Banque d’Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Deux personnes ont été blessées par balle, le 8 février à Port-Gentil en fin de matinée, au moment où un petit convoi sécurisant un véhicule de la Banque d’Etats de l’Afrique centrale affecté au transport de fonds, venait d’atteindre le carrefour BGFI, dans le centre-ville. Selon les victimes et les nombreux témoins, les coups de feu ayant blessé ces quidams qui vaquaient à leurs occupations sont partis de l’arme d’un maréchal de logis de la Gendarmerie nationale.
Orphé Yeno et Maurice Mouelé, tous deux âgés de 42 ans, ont été blessés, l’un au bras et l’autre à la jambe. «Je sortais de mon véhicule parqué à Western union où je m’apprêtais à aller effectuer un transfert d’argent, lorsque que j’ai senti une masse au bras, puis du sang. C’est parti si vite que je n’ai rien compris», a expliqué Orphée Yeno, Gabonais. La deuxième victime, Maurice Mouelé, raconte : «Je marchais en direction de la préfecture, lorsque j’ai été surpris, au niveau du petit carrefour dit BGFI par des tirs. Au départ, je croyais que les gendarmes avaient lancé quelque que j’avais du mal à identifier. C’est lorsque j’ai senti une douleur à la cuisse que je me suis rendu compte qu’un projectile m’avait transpercé le membre». Et d’ajouter : «j’ai crié : pourquoi vous me tuez, qu’ai-je fait ?»
Les médecins indiquent que le pronostique vital des deux victimes n’est pas engagé. Pour le moment aucune explication n’a été fournie sur les raisons de ces coups de feu. Des sources de la gendarmerie indiquent qu’une enquête a été ouverte en vue d’en déterminer les causes et les responsabilités.
