spot_imgspot_img

Des démissionnaires de l’UPG interdits au conseil municipal de Libreville

Bonaventure Nzigou Manfoumbi, Olivier Gambo, Claudio Ndembit Nzinga et Jean Dorel Matoumba Matoumba, tous conseillers de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) ont été priés de quitter la salle du conseil municipal de la ville de Libreville et donc été interdits de siéger, le 8 février 2013, à la session ordinaire de ce Conseil municipal.

Déjà installés dans la salle, les quatre anciens militants et membres du Conseil municipal de la commune de Libreville, se sont vus gentiment éconduits par le président des assises municipales du 8 février, Jean-François Ntoutoume Emane. Celui-ci les a priés de quitter la salle, mettant en exécution une décision rendue publique par la Cour constitutionnelle, appuyée par une lettre du ministère de l’Intérieur. Ce, après que les responsables de la formation politique de l’opposition eurent saisi la haute juridiction pour lui demander de trancher sur le départ des concernés de ce parti au nom duquel ils siégeaient au conseil municipal.

Pour être clair, Jean-François Ntoutoume Emane a lu la lettre du ministère de l’Intérieur énonçant l’interdiction à ces conseillers municipaux, démissionnaires de leur formation politique, de prendre part aux sessions du conseil municipal.

«L’UPG s’était réservée le droit d’introduire un recours en annulation des élections de certains de ces anciens conseillers, obstinés à se faire du beurre, sous le nom du parti», a déclaré un proche du directoire de l’UPG, relayé par l’Agence gabonaise de presse qui ajoute que le Conseil du Secrétariat exécutif de l’UPG a par ailleurs déposé une plainte auprès des juridictions compétentes depuis plus d’un mois et une décision de justice est attendue.

Cette incident se produit alors qu’il y a environ deux mois, pour des faits similaires, certains des conseillers cités avaient perturbé l’élection du maire du troisième arrondissement de Libreville après la démission de l’ancien maire, Serge William Akassaga. Le nouveau maire de cet arrondissement, Edwige Pulchérie Andeme Obame, avait été élu avec la participation de ces conseillers démissionnaires, ce qui avait obligé les dirigeants de l’UPG à se réserver le droit d’introduire un recours en annulation de cette élection, avant de saisir les juridictions compétentes en vue de poursuivre les coupables devant les tribunaux.

A ce qui semble, les mis en cause avaient déjà reçu les lettres leur notifiant de la sanction de la Cour constitutionnelle. On se demande donc ce qui peut encore les motiver à vouloir usurper des titres qu’ils ont eux-mêmes décidé d’abandonner.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES