Le regroupement économique et social des filles-mères (RESOFIME) a annoncé, samedi, à Port-Gentil, avoir scolarisé de nouveau 115 jeunes filles-mères et 100 enfants déscolarisés.
C’est au cours d’une assemblée générale de cette association œuvrant dans la prise en charge des filles-mères en difficulté que son président, Yves Essonghé, a donné les premiers chiffres du projet UNESA (un enfant – une éducation scolaire – un avenir) lancé en début d’année scolaire.
Après un recensement des cas sociaux qui a abouti à l’identification de 319 jeunes filles-mères désireuses de reprendre leurs études et 287 enfants non scolarisés, l’association, qui a reçu le soutien du gouverneur de la province de l’Ogooué Maritime, Léonard Diderot Moutsinga Kébila, celui du tandem Gabriel Tchango et Richard Royembo, élus du 3ème arrondissement, celui de la direction d’académie provinciale (DAP) et de l’Inspection primaire de l’éducation nationale (IPN), a réussi à sensibiliser un certain nombre d’établissements de formation professionnelle et des établissements du primaire qui ont accepté d’accompagner cette association dans ce projet.
Les formations ciblées sont prioritairement HSE, électricité, mécanique auto, maintenance informatique, soudure, chaudronnerie, restauration, hôtellerie, éducatrice préscolaire, entreprenariat, secrétaire-comptable, secrétaire bureautique.
Encouragé par ces premiers succès, l’association va s’atteler à l’élaboration d’un certain nombre de fichiers recensant les jeunes filles-mères économiquement faibles non immatriculées à la CNAMGS, celles ayant des enfants dont les pères sont démissionnaires, celles des diplômées sans emploi ou encore celles ayant des enfants sans pièces d’état-civil.
Pour atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, le RESOFIME compte mobiliser plus de partenaires autour de ces nombreux projets pour sortir la jeune fille-mère de la précarité.
