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Une école de l’émergence au bénéfice des jeunes du PDG?

Lassée d’être considérée comme de simples porteurs de banderoles ou colleurs d’affiches, la jeunesse du Parti démocratique gabonais (UJPDG) réclame de la formation en vue d’améliorer son utilité lors des futures échéances politiques. Ce qui rappelle le Cuspod des années 70-80.
L’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) refuse désormais de dormir sur ses lauriers. Elle s’estime sollicitée pour des actions et des actes qui, pour le moment, ne la valorisent pas suffisamment et ne lui permettent pas d’exprimer son engagement politique. Se sentant «trop utilisée» et «pas assez remerciée», elle veut une école de formation.

«La jeunesse représente la couche de la population qui aspire à une plus grande liberté et est à la pointe de l’évolution en raison de son dynamisme, son impatience et sa combativité. En ce qui là concerne, la jeunesse gabonaise comme là concevait le feu président fondateur du Parti démocratique gabonais, Omar Bongo Ondimba, est sacrée. Et c’est à ce titre, qu’elle trouvera d’ailleurs pleinement sa place dans le projet de société du président Ali Bongo Ondimba», ont déclaré les jeunes émergents du PDG.

Dénommée «l’école de l’Émergence du parti», cette entité aura pour vocation d’optimiser les compétences des jeunes cadres et/ou militants jeunes pédégistes afin de mieux les préparer dans leur mission de «porte-parole» du PDG, notamment à l’approche et durant les échéances électorales. Selon les jeunes émergents, cette école permettra de «disposer de solides relais d’opinion parmi la jeunesse gabonaise pour la mobilisation, tant physique qu’intellectuelle».

Le projet devrait s’élaborer en deux actes. Le premier consistera à une formation sur trois axes majeurs (la prise de parole, l’écrit politique, le media training) et le second devra instruire ces jeunes militants sur le fond (réformes, projets de loi en cours, enjeux politiques divers).

Pour mémoire, entre 1974 et 1989, le PDG disposait d’une structure autonome de formation de ses militants dénommée École des cadres du parti. Elle visait à formater l’élite des militants à la propagande du système politique d’alors et aux idéaux de cette formation politique. L’école se muera par la suite en Centre universitaire des sciences politiques et du développement (Cuspod). Alors ministre de l’Enseignement supérieur, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé s’est battu pour sa réforme parce qu’elle ne respectait pas souvent les critères d’accès à l’enseignement supérieur. De nombreux militants accédaient aux études universitaires sans parfois avoir franchi la classe de troisième. L’école mourut. Elle formait aux sciences et techniques de l’information, à l’administration économique et sociale mais aussi au génie agricole et biologique et à l’Agroalimentaire.

«Le rôle d’une jeunesse au sein d’un parti politique doit être déterminé par sa capacité d’affirmer ses convictions, de pouvoir se pencher habilement, intelligemment, et sagement sur les préoccupations des jeunesses féminines et masculines du pays, de participer à la formation et à l’information de ses militants, du rappel des valeurs morales et républicaines et d’intérêt général», ont rappelé les émergents du parti démocratique gabonais.

Une idée pour laquelle on ne peut que faire le rapprochement avec le «Corps national des volontaires de l’émergence» annoncé par le président lors de ses vœux à la nation en janvier 2013.

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