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SoSommet Afrique-Amérique du sud : Vers la création d’un Fonds de développment de l’Afrique

L’engagement des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et d’Amérique, qui renforce les échanges économiques, contenu dans une déclaration adoptée vendredi à Malabo, exige aussi la création d’un secrétariat permanent, d’un fond de développement et d’en finir avec les crises africaines.

Les chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et d’Amérique, dont le président Ali Bongo Ondimba, après un huis-clos de plusieurs heures, ont pris l’engagement, à travers un document officiel appelé déclaration de Malabo, de mettre un coup d’accélérateur aux échanges économiques entre les pays des deux continents.

Les assises de la capitale équato-guinéenne, les deuxièmes du genre en Afrique, après le Nigéria en 2006, ont clairement milité pour la création d’un secrétariat permanent et surtout d’un fonds de développement devant permettre de donner forme aux recommandations.

La déclaration de Malabo a dégagé des axes stratégiques essentiellement portés vers la facilitation d’un partenariat entre les deux continents dont le poumon économique reste le Brésil, le Venuzuela, l’Afrique du sud et le Nigeria sans oublier de mettre en avant l’exploitation des opportunités commerciales, d’investissements et du tourisme.

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, conscient des enjeux de l’heure basés sur le plan stratégique Gabon émergent (PSGE), n’aura assurément pas manqué, cette occasion pour rappeler l’ambition, qui est la sienne, de voir le Gabon devenir un pays émergent à l’horizon 2025, s’appuyant sur la promotion d’une politique de diversification des partenaires à travers le monde pour stimuler la croissance économique du Gabon.

Pour marquer cet intérêt stratégique, le chef de l’Exécutif gabonais était accompagné de certains membres du gouvernement, détenteurs des portefeuilles de l’Economie, Luc Oyoubi, des Investissements, Magloire Ngambia, ainsi que le ministre délégué aux Affaires étrangères, Guy-Noël Nguieno.

Parlant des crises en Afrique, les dirigeants africains et sud-américains ont apporté leur soutien à l’approche globale de la résolution du conflit malien, en saluant les efforts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de la communauté internationale au regard de l’évolution de la situation dans ce pays dont la partie nord était occupée pendant près d’un an par les mouvements islamistes et terroristes.

La déclaration faite à Malabo a demandé aux instances internationales de soutenir le ’’retour à l’ordre constitutionnel’’ à Madagascar, en Guinée-Bissau, et à la ’’ normalisation et la stabilisation ’’ dans d’autres pays du continent tels que la RDCongo et la Centrafrique.

Rappelons que cette rencontre, qui a réuni plusieurs des chefs d’État, a été marquée par plusieurs allocutions dont celles de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du nigérian Jonathan Goodluck.

Pour le successeur de Luis Inacio ’’Lula’’ Da Silva à la tête du plus grand État d’Amérique du sud, ’’ la réforme de l’Onu est urgente’’. Car, ’’ Rien ne justifie que l’Afrique et l’Amérique du sud soient toujours sans représentants au Conseil de sécurité’’, a-t-elle plaidé. Avant d’insister sur le renforcement de la coopération avec les pays africains dans les domaines de l’éducation, la santé et l’agriculture.

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